Lore
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  • Les Templiers
  • Les Ruines du sacrilège sont un vestige de ce qu'il y eut jadis de bon à Wraeclast.

    Ce sceau gravé dans ses pierres ? C'est un Oculus, qui date de l'époque où les Templiers défendaient de vraies valeurs. Pour les ancêtres d'Oriath, l'Oculus était comme une torche scintillant dans la nuit. Une source d'inspiration et de réconfort.

    Le problème avec les torches, c'est qu'elles finissent toujours par s'éteindre.

    Éramir, "Les Ruines du sacrilège"

  • Ils se croyaient les fidèles les plus dévoués,
    mais cette conviction se mua en oppression.

  • Elréon, vous oubliez que vos maîtres Templiers s'affublent de masques, eux aussi. Peut-être pour des raisons similaires ?

    Riker Maloney, on being betrayed by Elreon

  • Une minorité secrète de Templiers accorde l'absolution en portant la culpabilité d'autrui.

  • « L'histoire de l'ordre des Mangeurs de péchés est entourée de mystère et de honte.
    Néanmoins, l'Histoire exige la vérité, même si cette dernière nécessite des siècles avant d'être révélée. »

  • Innocence & the First High Templar
  • Ah oui, le Symbole de Pureté… C'est un bâton magique que Piété m'avait envoyé afin que je l'étudie. Apparemment, c'était un présent qu'Innocence avait offert au premier Haut templier, Maxarius. Dominus ne pouvait supporter de même le toucher ; il l'a donc enfermé à double tour dans l'Ossuaire. Voilà une réaction plutôt déraisonnable pour un homme d'un intellect aussi formidable, mais maintenant son geste trouve tout son sens.

    Le bâton était de toute évidence en mesure de contenir et de conduire de l'énergie, et pourtant il est demeuré inerte lorsque je l'ai corrompu. J'imagine qu'il ne réagit qu'à l'énergie divine, et comme la corruption et la divinité sont aux antipodes, il n'est pas étonnant que mes expériences aient échoué à le stimuler.

    Autrement dit, si le Symbole de Pureté servait de réceptacle pour le pouvoir d'Innocence, il est normal que Dominus n'ait pas pu le porter, tout imprégné du pouvoir opposé de la Bête qu'il était.

    Vous, par contre… C'est complètement différent.

    Vilenta, "Le Symbole de Pureté"

  • Le Symbole de Pureté gît au cœur de l'Ossuaire des Templiers avec les morts pour compagnie.

    C'est une arme de dernier recours cruelle pour laquelle Innocence s'est littéralement saigné en la renforçant de son propre fluide vital. Le Symbole fut créé pour servir d'instrument de châtiment et de purification au nom de la vertu, ou du moins de l'idée que mon frère se fait de cette dernière.

    Innocence a trouvé son plus dévoué serviteur en la personne du premier Haut templier, et lui a par conséquent fait don du Symbole afin qu'il puisse l'utiliser en période de grande nécessité. « Grande nécessité » aux yeux des fidèles d'Innocence du moins, le bien-être général de l'humanité n'ayant jamais été une véritable préoccupation pour mon frère.

    Péché, "Le Symbole de Pureté"

  • Le Symbole de Pureté ? Voyons voir… C'est un bâton magique trempé dans le sang des innocents. Non, pardon, trempé dans le sang d'Innocence. Oui, Innocence a infusé une partie de lui-même dans cet objet et en a fait don aux Templiers.

    Maintenant que j'y pense, j'ai lu un livre à ce propos quand j'étais encore un élève officier. C'était il y a sacrément longtemps. J'avais sauté la plupart de ses pages, incroyablement ennuyantes, donc je ne me souviens que du passage où le Haut templier Maxarius « détruisit par les flammes l'armée des incroyants d'un seul rayon de sa lumière sanctifiée ». Ce sont les mots du livre, pas les miens.

    Mis à part l'humble sac de chair que je suis, le Symbole de Pureté est tout ce qu'il reste d'Innocence.

    Bannon, "Le Symbole de Pureté"

  • « Durant les premiers jours du culte qui lui était consacré,
    Innocence affirma à ses disciples qu'ils pourraient jouir de la vie éternelle
    s'ils buvaient son sang.
    Si son ichor ancestral est toujours imprégné de ce pouvoir,
    j'espère qu'il a aussi la capacité de ressusciter autrui. »

  • The Karui Slave Trade (CA. 1320 IC)
  • On dirait que Tukohama a repêché tout un tas de revenants dans ce qui leur sert d'au-delà aux Karuis. J'ai de la peine pour ces pauvres diables, si je peux être honnête. L'histoire des Karuis est parsemée de tragédies : ils ont été colonisés, réduits à l'esclavage, utilisés comme pions dans plusieurs guerres, et maintenant ils se retrouvent manipulés par l'un de leurs propres dieux.

    C'est pour ça que je refuse de suivre une divinité. Il n'y en a pas une pour rattraper l'autre.

    Tarkleigh, "Les revenants karuis"

  • Inspire profondément et hume les puanteurs jumelées de l'exploitation et de l'oppression. Oui, ces enclos et ces cellules nous servent de demeure depuis que les premiers Karuis ont été amenés ici par Marcéus Œil de Lion, le grand « héros de l'empire », l'un des meilleurs esclavagistes qu'ils aient jamais eus.

    Pas qu'il eût été le seul ; le capitaine Sigmund Fairgraves a en son temps financé plus d'une expédition à l'aide de coups de fouet sur des enfants karuis. Le Haut templier Dominus n'était que le dernier d'une longue lignée d'hommes qui se sont enrichis grâce au commerce de la souffrance et du malheur.

    La richesse d'Oriath trouve ses fondations sur la misère des Karui. L'or d'Oriath sera pour toujours taché du sang des Karuis.

    Utula, "Les Enclos aux esclaves"

  • Le Guet a été fondé par Marcéus Œil de Lion pour servir de point de ravitaillement lors de ses campagnes contre les Karuis. À l'époque, une simple garnison de légionnaires bien armés suffisait pour le défendre.

    Et moi, qu'est-ce que j'ai ? Une poignée de criminels affamés équipés de gourdins en bois flotté et de hachettes rouillées.

    Tarkleigh, "Le Guet d'Œil de Lion"

  • Les Karuis se souviennent de toi, Fairgraves. Ta mort donnera lieu à de grandes réjouissances.

    Maraudeur

  • Concernant la chute de l'Empire, les historiens demeurent muets comme des tombes. Après la Rébellion de la Pureté, le royaume de Kaom a soumis Oriath à un blocus destiné à empêcher tout commerce ou correspondance avec le continent. On dit que Kaom nourrissait l'intention d'envahir l'île.

    C'est seulement lorsque les Karuis ont battu en retraite qu'Oriath a enfin pu recevoir des nouvelles de Wraeclast, mais rares étaient ceux encore debout pour en témoigner.

    Clarissa, "Le Cataclysme"

  • Le Cataclysme (1336 IC)
  • This could've been Oriath, yet The Cataclysm didn't reach across the sea. Why not?

    Scion, on the Slums

  • Daresso & Merveil (CA. 1450 IC)
  • À l'âge de treize ans, je combattais des bêtes au couteau pour amuser les crapules. À quinze ans, ces derniers m'ont estimé apte à affronter un homme.

    C'était un boucher, deux fois plus grand et stupide que je l'étais. Je l'ai abattu comme du bétail, ainsi que de nombreux autres après lui, montrant à tous de quoi j'étais fait, petit à petit, jusqu'à m'extirper de l'abattoir pour gagner la Grande arène.

    Une arène dans laquelle je croyais pouvoir trouver fortune et gloire. J'avais tort. Car j'y ai trouvé quelque chose d'infiniment plus précieux : ma dame Merveil.

    Stèle, "Lire"

  • D'un seul geste, je fends un homme en deux. Un coup de pied en envoie voler un autre sous les rugissements grandissants de la foule. Je suis leur idole !

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Depuis toujours, je suis destiné à me trouver tout en haut de l'échelle. Personne ne peut se mesurer à moi. Daresso, cet avorton, tombera comme les autres sous la toute-puissance de Barkhul.

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Bienvenue dans la Grande Arène de Théopolis. C'est en ces lieux que j'ai posé les yeux sur ma véritable raison d'être, ma douce Merveil. Nous sommes définis par ce qui nous inspire. Pourquoi te bats-tu, gladiateur ? Des centaines de guerriers ont tenté de me prendre mon titre, mais je les ai terrassés jusqu'au dernier. La victoire n'appartient pas à celui qui en est apte, mais à l'ambitieux.

    Daresso, on The Grand Arena

  • Sur le sable de la Grande arène, je m'agenouillai dans l'attente du coup fatal, les yeux levés pour voir la mort en face.

    Mais c'est elle que je vis : Merveil. Son regard croisa le mien et je sus qu'elle me vit aussi. Je retournai alors le coup de mon adversaire contre lui pour le tuer de sa propre dague.

    Pour moi, combattre avait jusqu'alors toujours été une question de survie, l'instinct primaire qui pousse à tuer avant de l'être. Mais à ce moment, l'enjeu du combat devenait autre chose. L'enjeu devenait l'amour.

    Stèle, "Lire"

  • « Savoir pourquoi l'on se bat. Se relever quand on a été frappé. Déjouer quelqu'un de plus rapide, tromper quelqu'un de plus rusé, écraser quelqu'un de plus fort. C'est le prix de la couronne. »
    – Daresso, le roi des épées

  • Le Roi des épées d'alors était un homme gigantesque, à la fois plus rapide et plus fort que moi. Pourtant, il me suffit d'un seul regard vers ma douce Merveil pour comprendre que je n'avais nul choix : je ne pouvais pas mourir ce jour-là.

    Je le fis trembler à chaque parade, ripostant d'une force telle que mes bras auraient pu se rompre à tout moment. Pendant ce temps, je ne manquai jamais d'étudier son visage, à l'affût de la moindre manifestation de doute. Ça me prit bien une heure, mais cet instant finit enfin par se présenter.

    Enfiévré par la douleur, éreinté par l'épuisement, je m'engouffrai dans son élan chancelant pour trancher la gorge de ce géant.

    Au lieu de saluer mon public, je posai un genou dans le sable, regardai Merveil droit dans les yeux et lui clamai ma demande en mariage.

    Depuis ce jour, je porte la Couronne des épées sur mon front et un anneau d'amour inconditionnel éternel à mon doigt.

    Stèle, "Lire"

  • « J'ai à vous proposer un serment éternel
    qui lierait votre cœur au mien ;
    un lien que même la mort ne saurait rompre.
    Seriez-vous prête à l'accepter ? »
    – Daresso, à sa bien-aimée

  • Écoute, j'ai pour principe de ne jamais demander d'aide. Je n'aime pas qu'on se mêle de mes affaires et qu'on me complique la vie. Malheureusement, je vais devoir transgresser ce principe. J'ai besoin de… Je… Argh. Pourquoi c'est si dur ? J'aibesoind'tonaide ! Voilà. Je l'ai dit.

    Avant d'être exilée, j'étais en couple avec un homme appartenant à la haute noblesse. Nous avons gardé notre relation secrète le temps de tâter le terrain avec ses parents ; pour ceux de la haute, c'est rarement bien vu de fraterniser avec les « manants », comme ils disent. Moins d'une semaine avant que je ne sois charriée à bord d'un bateau et que mon exil ne commence pour de bon, il m'a demandée en mariage.

    Je sais que ça peut paraître fou, et je sais que c'est quasiment impossible, mais je veux me marier avec lui. Rien que le fait de prendre son nom suffirait à effacer mon passé douteux, et je sais qu'auprès de lui, je peux trouver le bonheur.

    Il me faut donc une robe. Lorsque Merveil et Daresso se sont mariés, ils ont eu droit à une cérémonie digne de ce nom. Jamais visage plus beau n'est passé devant l'autel de la Basilique, à ce qu'on dit. Il a fallu six personnes pour porter la traînée de sa robe. Je veux cette robe. J'ai besoin de cette robe. Mon bien-aimé mérite de me voir dans cette robe. Donc tu vas m'aider à mettre la main dessus, compris ?

    Tullina, la Cambrioleuse, "La Robe de mariée"

  • Derrière les barreaux de fer,
    Daresso pensa à ses adorateurs qui clamaient son nom,
    à l'étreinte de sa femme qui n'attendait que lui
    et aux festivités qui seraient bientôt tenues en son honneur.
    Mais lorsque la grille de l'arène se leva, seul le combat à venir occupa ses pensées.

  • Si l'on en croit les livres d'histoire, c'est Daresso le Hardi qui, un genou à terre, a offert ce collier à Merveil. Dès l'instant où il lui a attaché ce petit fragment de Wraeclast autour du cou, Merveil s'est mise à chanter. Sa voix a alors rempli les plus grandes salles de concert d'Oriath et pouvait faire fondre le plus dur des cœurs de pierre.

    Mais c'est alors qu'elle se serait mise à changer. Son esprit et son corps se sont déformés, tout comme ses chants. La douceur est restée, mais la raison s'est envolée. Du peu que je connais des pouvoirs qui sommeillent à Wraeclast, j'avancerais que si tu t'empares du collier de Merveil, tu t'empareras aussi de la voix de la sirène.

    Capitaine Fairgraves, "Le collier de Merveil"

  • Daresso m'a offert la gemme. Il m'a embrassée en me promettant qu'il demeurerait toujours à mes côtés. J'ai chanté pour lui. J'ai chanté pour Oriath en portant sa gemme sur ma gorge. La gemme de Kalisa. La voix de Kalisa.

    Portée par l'écho de cette voix, j'ai chanté des arias qui firent autrefois pleurer l'Empire tout entier. Dans mes rêves, j'ai écouté les berceuses de Kalisa. Je me suis abandonnée à sa musique. Corps... et âme.

    Daresso m'a laissée seule, il est parti pour Sarn en jurant qu'il me libérerait de l'emprise de Kalisa. Je l'ai supplié de rester. J'ai essayé de lui montrer les merveilles de ma transformation, de lui décrire nos filles magnifiques qu'il allait bientôt rencontrer. Il n'a rien vu. Aucun d'entre eux n'a rien voulu voir. J'ai dû m'en aller pour fuir leur haine.

    Quand Daresso reviendra avec son remède, je le lui jetterai au visage. Je lui apprendrai ce qu'est le véritable amour.

    Journal humide, "Lire"

  • C'est lui ! Mon Daresso a pris la mer pour revenir dans mes bras ! Je vais chanter pour lui. Je vais lui montrer la voie. Viens, mon amour. Viens jusqu'à moi, que nous soyons enfin réunis.

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Non, fais demi-tour ! N'écoute pas mon chant, sinon tu mourras contre les rochers ! Fais demi-tour… ! Fais demi-tour… Fais demi-tour…

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Si tu tiens à étancher ta curiosité à propos de Merveil, va jeter un œil sur les pirates qui hantent le Cimetière des navires. Comme toutes les mères, Merveil a de nombreuses bouches à nourrir.

    Tarkleigh, "Merveil"

  • C'est une histoire un peu embarrassante, à vrai dire.

    Tu vois, j'avais l'intention de retrouver mes heures de gloire. Redevenir la terreur des mers comme dans ma prime jeunesse. Le problème, c'était que tout le monde m'avait oublié. Tous ces pauvres types qui sillonnaient les eaux sur leurs rafiots avaient aucune idée de qui j'étais ! Je m'étais dit que si je pouvais accomplir un nouvel exploit, comme zigouiller cette bécasse de Merveil, alors peut-être que j'allais pouvoir me réapproprier ma réputation d'antan.

    Arr, j'imagine que j'ai pas besoin de te le dire : c'te mouflette est plus forte qu'elle en a l'air. Il a suffi d'une fausse manœuvre de ma part pour que la Crête noire aille s'écraser contre les rochers et que je me fasse bouffer vivant par la sorcière.

    Elle m'a arraché les muscles un à un, jusqu'à ce qui me reste plus que les os. C'était pas beau à voir, c'est moi qui te le dis.

    Weylam Roth, "Merveil"

  • Bienvenue, mon mari. Nous savions du fin fond de notre cœur que tu nous trouverais. Viens, Daresso, Ambrosia et Amarissa doivent rencontrer leur père. Approche, mon amour. Reviens auprès des tiens.

    Peau de marin, "Lire"

  • Daresso ? Oui, Pétarus a déjà parlé de lui. La question troublante qui se pose est celle-ci :

    Comment un homme qui, aux dires de tous, est mort depuis plus d'un siècle a-t-il pu devenir monarque du Cauchemar dans les entrailles de Hautevoie ?

    À l'inverse de Kaom, il n'existe aucune trace du passage de Daresso en ces lieux, et pourtant nous avons inspecté cette montagne et ses environs jusqu'au moindre recoin. Il n'existe aucune autre entrée possible. Aucune entrée physique, du moins.

    D'abord Deshret, et maintenant ce... Daresso. Oui, tout cela devient des plus troublant.

    Oyun, "Daresso"

  • Pétarus : Daresso ? Ici, dans la montagne ?

    Vanja : On parle bien du même Daresso ? Le Roi des épées ?

    Pétarus : On dirait bien. Mais… comment s'est-il retrouvé là ? Il a quitté Oriath il y a environ un siècle et demi dans l'espoir de trouver un remède pour soigner Merveil, sa compagne. Pour s'y rendre, il lui aurait fallu combattre les Marakeths, mais... Oyun n'a jamais rien dit à ce propos.

    Vanja : Peut-être qu'il n'y est pas entré vivant.

    Pétarus : C'est-à-dire ?

    Vanja : On vit dans une contrée où les morts se lèvent et les choses comme Dialla vivent pendant des siècles.

    Pétarus : Tu crois qu'il serait mort ailleurs et que la Bête lui aurait mis le grappin dessus ensuite ?

    Vanja : C'est possible.

    Pétarus : Si la Bête est capable de faire ça, alors... à quoi pouvait bien servir ce satané Sceau de Deshret ?

    Vanja : C'est bien là le problème.

    Pétarus et Vanja, "Daresso"

  • The Beast eats the souls of its prey, devouring their very life force. Those consumed become a part of the creature, existing forevermore as a thrall of twisted nightmare. This fate befell many of Wraeclast's most legendary figures.
    Daresso the Sword King - A peerless gladiator, the best the world has ever seen. Daresso ascended from humble orphaned slave beginnings to the pinnacle of gladiatorial glory. Driven by a mad hope to purify his lost love Merveil, he abandoned reason and caution. Daresso's living nightmare chronicles the arc of his pitiable legacy, a story of loss, desire and reckless ambition.

    https://www.pathofexile.com/theawakening/actfour

  • Tu sais, Pas-un-cafard, si j'avais accepté mon sort, mon rôle au sein du Ravissement, alors la Bête ne serait plus, ne serait rien, ne serait rien de moins que rien du tout. Mais mon égoïsme a réjoui la Bête qui, d'un simple éclat de rire, a balayé le monde qui m'était cher.

    Mais j'ai eu du temps pour réfléchir pendant mes années de solitude. Beaucoup de temps. Le temps de me demander si le Ravissement avait vraiment besoin d'ingérer une Reine sertie.

    Qui sait, peut-être saliverait-il devant autre chose. Quelque chose comme... de la soupe aux yeux !

    Oui... L'Œil de la furie et l'Œil du désir : de splendides gemmes pour nos splendides desseins. Où peuvent-ils bien être ? Ne t'en fais pas. J'ai ma petite idée.

    Kaom, le Souverain du massacre, demeure ici dans les dédales du Cauchemar, où il souffre de ses propres illusions. La furie étant tout ce que Kaom connaît, c'est donc tout ce à quoi il aura droit.

    Et Daresso… Daresso, le Roi des épées, damné par le désir. Ne le sommes-nous pas tous ? Lui aussi est ici, accablé par la malédiction du désir.

    Va, Pas-un-cafard. Rapporte-moi ces joyaux pour que nous puissions réveiller le Ravissement et en finir avec cette Bête importune !

    Dame Dialla, "Le Ravissement"

  • High Templar Venarius
  • Les hivers de ma jeunesse étaient rudes et froids.
    Nous ne disposions de rien mais, louée soit ma mère, je désirais si peu.

  • J'étais un enfant heureux avant que la cruelle vérité ne se révèle à moi.
    Je me bats pour que les enfants puissent rester dans l'ignorance encore un peu.

  • Un homme en uniforme vient nous rendre visite. Quelqu'un du Tribunal. Il affirme à ma mère que les Templiers ont une aumône destinée aux veuves comme elle, mais qu'elle doit se rendre sur place pour la recevoir. Nous allons donc à l'église ensemble et je l'attends dehors. Le soleil se couche. J'ignore depuis combien de temps je suis assis ici, dans les jardins.

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Sortant de l'église par l'arrière, Mère vient me rejoindre. Elle est pâle. Elle a les yeux rouges et ses vêtements sont déchirés. Elle me prend par la main sans me regarder. Nous marchons vers la maison en silence. Je reste allongé dans mon lit, incapable de dormir. Je l'entends pleurer. L'homme revient souvent nous voir par la suite avec de la nourriture et des jouets, mais je ne l'aime pas pour autant…

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Les gens affluent dans la rue qui mène à la Place d'Oriath. Excité par les cris et les acclamations, je me glisse dans la foule en liesse aussitôt que Mère a le dos tourné. À l'extérieur des enclos, je vois un garçon karui de mon âge debout sur l'échafaud.

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Je comprends grâce à l'écriteau qui pend à son cou qu'il a été pris en flagrant délit de vol. Je me promets de ne pas détourner le regard, mais ma peur l'emporte. J'entends la corde se tendre subitement et la foule pousser des exclamations de joie tandis que je retiens mes larmes…

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • La puanteur des lieux me suffoque encore davantage que la masse de vagabonds pressée contre moi. Même affamés, ils sont capables d'une force prodigieuse lorsqu'ils s'appuient l'un sur l'autre. Je suis empêtré dans un nœud de corps déguenillés et les hommes de l'Église me mettent aux fers malgré mes supplications.

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Je ne suis pas l'un d'eux ! Vous ne m'entendez donc pas ? Je ne suis ni Maraketh ni sans-abri et je n'ai commis aucun péché ! Je n'ai rien à faire dans ce navire ! Pourquoi ne m'écoutez-vous pas ?

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • J'ai sacrifié une vie d'amour pour une vie de responsabilités
    afin qu'elle, ainsi que plusieurs autres comme elle,
    puissent rester en sécurité.

  • Je suis maintenant convaincu que j'étais un Templier. Oui, je me souviens avoir contemplé leurs parades grandioses à la Place d'Oriath quand j'étais enfant et je me rappelle le sentiment de satisfaction profonde qui m'a habité le jour où j'ai enfin revêtu le manteau. Toutes les douleurs, tous les sacrifices avaient valu la peine, puisque j'avais enfin la chance de faire le bien et de protéger l'humanité… protéger les enfants…

    Cavas, l'Esprit immémoré, "Le passé de Cavas"

  • C'est dans mon serment que je trouvai la sérénité.
    Dans l'écho des couloirs de marbre que je trouvai ma voix.
    Devant la congrégation que je trouvai ma raison d'être.

  • Le Tribunal est en flammes. Les accusations fusent de toutes parts. « Pécheur ! Hérétique ! » Je ne suis qu'un initié et mon supérieur m'impose le silence. Nous allons faire profil bas le temps qu'un Haut templier en supplante un autre. Tout est une question de pouvoir, me souffle à l'oreille mon protecteur, et nous n'en avons aucun.

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Si l'on devait nous-mêmes devenir la cible d'accusations, nous serions condamnés à mourir comme tous les autres accusés. Il me murmure de ne pas me faire voir ni entendre. Voilà ce qui arrive quand les hommes en quête de pouvoir refusent d'attendre. J'ai appris une importante leçon ce jour-là : lorsqu'on n'a aucune influence, faire confiance, c'est être vulnérable.

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Exilé ! C'est l'instant où Vénarius a décidé de créer sa propre chance et de lutter pour le pouvoir. L'instant qui a scellé le destin des hommes comme mon père.

    Zana, Maître-cartographe, "__reaction__"

  • Le juge détermine la valeur des autres en les comparant au parangon de la vertu : lui-même.

  • J'ai condamné un innocent au bûcher,
    mais admettre cette erreur me condamnerait moi-même.
    Ma seule option est de m'efforcer à faire encore plus de mon mieux.

  • Sans la rigueur de nos règles, le penchant destructeur de l'Homme l'emporterait.
    Nos ravissants espaces publics, nos services d'aide aux malades et aux démunis ;
    tout cela s'effondrerait.

  • Ce qui autrefois semblait sacré et infaillible
    devint bientôt imparfait par nécessité.
    Créé par des compromis. Vulnérable aux lubies des mortels.

  • Mes subordonnés m'ont encerclé sans relâche,
    se sont adaptés à la moindre de mes faiblesses,
    prêts à m'anéantir pour leur propre bénéfice.

  • Oui, j'étais un Templier, mais je me souviens maintenant que je méprisais mes pairs en secret. J'avais fini par voir que l'Ordre était une organisation malade encline à l'oppression brutale. M'aurait-on moi aussi contraint à l'exil, mon ami ? J'imagine que mon ressentiment serait resté en travers de la gorge de mes supérieurs. Peut-être ai-je gardé mes pensées pour moi pour vivre une existence baignée d'une muette désespérance, mais j'ai plutôt l'impression d'avoir été un homme d'action.

    Qu'ai-je donc fait, dans ce cas ?

    Cavas, l'Esprit immémoré, "Le passé de Cavas"

  • Loin des yeux, loin du cœur. Plus personne ne parle de la terre maudite, ce qui nous a simplifié la tâche quand est venu le temps d'envoyer nos contrebandiers à la recherche de puissants artefacts des Éternels.

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Nous avions entendu parler des gemmes, mais pas de ce que Malachai appelait sa « muse ». Les contrebandiers sont revenus avec des décalques de l'appareil qu'ils ont découvert. Ils le déclarent « miraculeux ». Comme il se trouve que je m'y connais légèrement en miracles, je me forgerai ma propre opinion là-dessus…

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Qu'y a-t-il ? Vous savez qu'il ne faut pas me déranger pendant que je suis en communion avec Dieu — elle est arrivée ? Alors, apportez-la immédiatement au laboratoire et ne m'importunez plus, sinon je vous coupe la tête !

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Je frémis d'excitation tandis que j'examine le contenu de la caisse. Les pièces, malgré leur âge vénérable, bourdonnent d'énergie. Le potentiel de cet appareil me remplit à la fois d'espoir et de terreur. Je ne peux pas l'assembler moi-même, mais je connais quelqu'un qui peut le faire. Il me suffira d'insister un tant soit peu…

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • The Elder and its Dreamlands
  • Les Templiers avaient dissimulé plusieurs artefacts sous les rues de la cité bien avant que Kitava ne la ravage. Résultat : tout ce qui reste de la théocratie des Templiers est précisément ce qu'ils espéraient cacher aux yeux du monde pour toujours.

    Je crois que l'heure est venue de lever le voile. Il existe un passage conduisant au Laboratoire des Templiers non loin d'ici. Mon père me faisait m'y faufiler quand j'étais petite ; il ne supportait pas les longues journées de travail passées loin de moi...

    Venez, il y a quelque chose là-bas que je voudrais vous montrer.

    Zana, Maître-cartographe, "Présentations"

  • Je suis Valdo Caeserius, chef Archonte de l'académie d'Oriath à Théopolis, serviteur du Haut templier Vénarius.

    J'entreprends l'écriture de ces lignes afin de garder une trace des événements qui ont transpiré en ces lieux, mais aussi dans l'espoir que de consigner ces horreurs sur papier m'aidera à apporter du sens à la situation actuelle. Il y a quelque temps de cela, on m'a chargé de réparer un étrange dispositif que l'on venait de me confier, une machine dorée, défectueuse, retrouvée parmi les ruines de Wraeclast. Convaincu qu'elle recelait quelque sombre secret infernal, le Haut templier m'a demandé de la remettre en état de marche et de transformer en arme tout pouvoir que ce soit qu'elle pouvait contenir.

    Même si cela me sembla anodin à l'époque, il vaut la peine de préciser que, pendant les premières semaines où je travaillais sur le dispositif, ma fille, une jeune enfant de cinq ans d'ordinaire tranquille souffrait de cauchemars et d'accès de colère, sans commune mesure avec tout ce que j'avais pu connaître jusqu'alors. J'ai simplement cru que sa mère lui manquait et qu'elle traversait une période de deuil particulièrement difficile. Avec du recul, je ne peux m'empêcher de me demander si ce comportement n'était pas un signe annonciateur de ce qui allait s'ensuivre.

    J'avais envisagé de refuser d'obéir à Vénarius, mais pas vraiment de manière sérieuse. Même si ma propre opinion politique m'appartient, j'ai souvent eu du mal à me plier aux instructions ou à la façon de régner de ce dernier — toujours empreints d'une telle malveillance, d'une telle avidité. En définitive et à regret, je me suis vu obligé d'obtempérer, car je connais plusieurs familles qui ont refusé de se soumettre à la volonté du Haut templier par le passé. Toutes ont disparu.

    Recueil de souvenirs, "Page 1"

  • Tout est tellement flou… Mon père était chef Archonte pour le Haut templier Vénarius — un dirigeant cruel et pernicieux. Vénarius souhaitait tenir le monde en otage grâce à ses reliques occultes trouvées parmi les ruines de Wraeclast. Il croyait que tous le vénèreraient encore plus que ne l'imposait son statut.

    Vénarius a forcé mon père à effectuer des expériences sur le Dispositif cartographique dans l'espoir d'en faire une arme. Inutile de vous dire que mon père a su en effet en tirer quelque chose digne d'intérêt. Mais, plutôt que d'abandonner cette trouvaille aux mains du Haut templier, il a préféré s'assurer que son pouvoir ne serait pas utilisé à mauvais escient — une assurance qui lui a coûté sa liberté, et à moi… mon enfance.

    Zana, Maître-cartographe, "Présentations"

  • Le dispositif gisait en morceaux sur ma table de travail. J'ai honte d'admettre qu'à aucun moment je ne me suis enquis de l'origine de sa technologie. Je me suis plutôt concentré sur toutes ses petites pièces, ignorant la somme de ses parties. Pendant des jours j'ai réfléchi sur la manière dont elle avait été conçue, jusqu'à ce qu'un sentiment affreux s'insinue en moi pour me submerger.

    J'étais incapable de reconstruire cette relique — quelle qu'elle fût. Même si elle paraissait fonctionner en partie, quelque chose… d'important semblait manquer. Pire encore, ont aurait dit que la pièce nécessaire à son bon fonctionnement… comment dire… n'existait pas. Du moins, pas dans notre réalité. Cet élément qui devait la faire marcher, celui qui demeurait mystérieusement absent, je ne pouvais que le concevoir dans les méandres bancals de mon imagination.

    Mes pensées ressemblaient au rêve s'estompant aux premiers instants du réveil. J'ai travaillé sans relâche pour trouver des réponses, me poussant jusqu'à l'exténuation comme jamais je ne l'avais fait auparavant, jusqu'au moment où, enfin, au pied de ce dispositif cruel, je plongeai dans un sommeil des plus profond.

    Recueil de souvenirs, "Page 2"

  • Je me réveillai dans le plus magnifique des endroits. Le ciel était bleu, faisant contraste avec la grisaille d'Oriath. Les oiseaux chantaient gaiement en battant l'air de leurs ailes. Un vent chaud me caressait le visage et des herbes hautes me chatouillaient malicieusement la peau. Je n'avais aucun moyen de savoir où j'étais, même si je soupçonnais que cet endroit était d'une manière ou d'une autre lié au mécanisme infernal qui sommeillait sur la table de mon atelier.

    Tandis que je parcourais cette nouvelle contrée étrange, j'eus le sentiment grandissant que je n'étais pas seul. Explorant le champ d'herbes hautes, j'allai chercher la quiétude dans les broussailles. C'est à ce moment que je croisai un autre visiteur. C'était une Ombre — une volute de fumée tangible, à peine audible ou perceptible à travers la végétation. Elle se dressa et s'adressa à moi non pas par le langage, mais par des pensées et des images, des couleurs et des émotions qui jaillirent dans mon esprit comme l'eau se faufilant dans des fissures pour s'insinuer dans la terre.

    L'Ombre me souhaita la bienvenue en son pays et me demanda comment j'étais arrivé. Impatient d'obtenir moi-même des réponses, je lui donnai avec enthousiasme des informations sur Oriath, sur ma fille et, bien entendu, sur l'étrange et mystérieuse machine que je soupçonnais de m'avoir conduit en ces lieux.

    Recueil de souvenirs, "Page 3"

  • Un autre souvenir ! Ainsi donc, les contrées du rêve l'ont séduit comme autant de tentatrices… Ah oui — pardonnez-moi. Ceci est pour vous, exilé.

    Zana, Maître-cartographe, "Présentations"

  • Avec la patience d'un lion à l'affût,
    l'Ombre guettait l'Érudit.

  • L'Ombre hocha la tête, pensive. Elle connaissait ce dispositif. Elle m'apprit qu'il servait de porte reliant mon monde à celui des rêves ; or, la machine avait été perdue. Brisée, fracassée par des scélérats et des voleurs. L'Ombre déborda de joie en apprenant qu'elle avait été retrouvée et m'offrit son aide pour reconstruire la pièce manquante.

    Cela semblait trop beau pour être vrai. Nous allions ouvrir la porte entre les mondes et, ensuite, tout le bien inhérent à ces lieux allait se répandre sur Oriath pour nous conduire à une nouvelle ère de prospérité. J'acceptai de tout cœur — car je craignais, et je crains toujours, ce qui adviendrait de ma fille sous le règne du Haut templier Vénarius. Tout ce que l'Ombre me demanda en retour fut de lui rendre la faveur au moment opportun.

    Et alors que je me couchais dans l'herbe fraîche pour me baigner des rayons apaisants du soleil, je sentis le sommeil s'emparer de mon corps une fois de plus — seulement, cette fois, au moment où je fermais les yeux en cet endroit, je les ouvrais dans la froide et vide pénombre de mon étude…

    Recueil de souvenirs, "Page 4"

  • Des semaines passèrent. Le soleil se coucha et la lune se leva à de nombreuses reprises. Et chaque nuit, je me trouvai endormi au pied de l'étrange dispositif, mais éveillé dans la réalité d'un monde à l'intérieur du mien. Je basculais dans les contrées du rêve.

    Pendant mon sommeil, je me faisais l'apprenti de l'Ombre, la laissant m'enseigner les us de ce lieu étrange. J'appris comment façonner et construire des choses issues de mon imagination, les faisant apparaître dans l'air comme par thaumaturgie, grande et merveilleuse. C'est grâce à cette gymnastique de l'esprit et à travers ses instructions que je commençai à reconstruire la composante manquante du dispositif. Et, le plus excitant de tout, c'est ainsi que j'appris à transporter ces trésors fantasmagoriques dans le monde des hommes.

    Quand le Haut templier Vénarius passait me voir pendant mes périodes d'éveil à Oriath, je lui mentais et inventais des excuses. Orgueilleusement, je ne voulais pas qu'il soit au courant du pouvoir que j'avais découvert. Je voulais que ce pays des rêves soit mon secret, qu'il m'appartienne à moi, et moi seulement. Même ma fille ne devait apprendre la vérité…

    Recueil de souvenirs, "Page 5"

  • Le jour arriva où l'élément manquant du grand dispositif fut enfin façonné. C'était une pièce bizarre destinée à retenir les images mystiques de cartes anciennes. C'est ce jour-là que l'Ombre me demanda de lui rendre sa faveur.

    Il me fut subitement montré des visions du passé, de ce qui fut autrefois le règne glorieux de l'Ombre lorsqu'elle était le Roi des contrées du rêve. J'ai vu son noble et bienveillant royaume, ainsi que l'obscurité qui s'est abattue sur son domaine. Une secte d'hommes et de femmes rongés par la haine, les Veilleurs du Déclin, s'est levée pour anéantir l'Ombre. Dans leur soif de conquête de ces lieux, ces terroristes ont créé une puissante lame conçue pour arracher de son corps l'esprit du Roi et le condamner à errer sur son ancien royaume, tandis que son enveloppe charnelle demeurerait emprisonnée dans la pierre.

    J'étais atterré ! Comment quelqu'un pouvait-il faire une chose aussi cruelle à une créature si humble ? Et où étaient maintenant ces scélérats ? Étaient-ce les mêmes qui s'étaient emparés du dispositif ? Étaient-ce ceux qui avaient rompu le lien qui unissait les mondes et anéanti sa fonction ?

    L'Ombre m'amena au cœur d'une sombre forêt et, dans les profondeurs d'une grotte oubliée, me montra une statue sculptée dans le marbre noir, transpercée par ce que je présumai être la même épée que celle aperçue dans mes visions. Une effigie effrayante, absolument terrifiante à contempler. La créature qu'elle représentait… Une chose violente et abjecte, debout sur un autel fait de bois ancien et d'os. Je sentis un frisson me parcourir l'échine à ce moment, car l'Ombre se rapprocha derrière moi…

    Recueil de souvenirs, "Page 6"

  • « Retirez la lame de ma poitrine, » m'imposa l'Ombre en images et en pensées. « Retirez cette épée. Libérez-moi. » Mais tandis que je me voyais tendre la main pour faire ce qu'on me demandait, un profond sentiment d'horreur m'envahit et, pour la première fois, je sentis le doute s'insinuer en moi. Je me demandai si cette créature était vraiment ce qu'elle m'avait affirmé. Je me résolus alors à retenir mon geste, afin de poser plus de questions et d'en apprendre davantage sur l'Ombre. Ainsi, dans l'appréhension, je refusai d'obtempérer.

    Au seul soupçon de rébellion de ma part, elle entra dans un tel accès de rage ! Elle s'est enflammée, rouge de colère et de furie ! Et bien qu'elle ne pouvait parler, ses intentions étaient on ne peut plus claires. Je sentis mon esprit se déchirer tandis que des images de meurtre et de mutilation s'imposaient en moi. Des images dans lesquelles je faisais les pires choses à ceux qui me sont chers… à ma fille.

    Pris de panique, je m'enfuis de la grotte et m'engouffrai dans la forêt, me maudissant d'avoir aveuglément fait confiance à une si étrange créature. En désespoir de cause, je trouvai un terrier abandonné dans lequel j'allai me cacher. L'Ombre passa à proximité, toujours ardente de colère, me cherchant frénétiquement. Ce fut dans ce trou sombre et humide que je tremblai de révulsion et de terreur, pleurant en silence jusqu'à ce qu'enfin je plonge dans un sommeil qui me ramena dans mon laboratoire.

    Une fois de retour, je me précipitai dans les rues jusqu'à chez moi au beau milieu de la nuit. Je me jetai dans la chambre de ma fille, la réveillai et la serrai dans mes bras en pleurant et en tremblant. Lui promettant que jamais plus, jamais plus je ne l'abandonnerais.

    Recueil de souvenirs, "Page 7"

  • Des mois se sont écoulés depuis mon horrible descente dans ce terrier, depuis que l'Ombre m'a révélé sa véritable nature. Chaque jour, les gluants filaments empoisonnés de la peur se resserrent davantage sur ma chair. Chaque matin, je m'enferme dans mon étude, plongeant dans les tomes les plus sombres que l'on puisse trouver à la recherche de quelque infernal savoir occulte qui pourrait nous sauver de la chose que j'avais fuie.

    J'avais presque abandonné tout espoir, moi qui, en réalité, en savais si peu sur l'Ombre et ses « contrées du rêve ». C'est-à-dire, jusqu'à ce matin, lorsqu'un colis m'est arrivé d'Éramir, un érudit que j'admire grandement. Et il s'avère qu'en feuilletant les nombreux fragments de parchemins et de livre qu'il m'a envoyé, j'ai enfin pu glaner quelques informations qui pouvaient m'être utiles.

    Ces Veilleurs du Déclin ont bel et bien existé dans un passé lointain de notre monde, et maintenant, je détiens une partie de leur travail ! La vérité qui entoure leur histoire est d'une telle… ineffabilité que j'hésite même à la consigner, à écrire ces mots dans mon propre journal. Mais je suis un Archonte, et les Archontes consignent tout…

    Recueil de souvenirs, "Page 8"

  • Ils l'appelaient l'Ancien. Une créature de folie malveillante, née de ce néant qui existait avant l'existence du temps lui-même. Autrefois une manifestation purement abstraite, l'Ancien avait fini par prendre corps et à pénétrer dans notre monde, où il se confectionna une sphère de chaos et de mondes secrets qu'il allait utiliser en tant qu'un genre de… terrain de chasse. Cette « sphère » représente sans aucun doute les contrées du rêve que j'ai découvert.

    C'est la faim qui poussa l'Ancien à venir ici. Ayant une préférence pour la chair de jeunes victimes, il devint le croque-mitaine, emportant nos enfants aux tréfonds de la nuit, les envoyant de force dans son royaume d'ombres pour se repaître de leurs cauchemars sans être dérangé, car c'était l'imagination qui le rassasiait réellement.

    Avec une telle subsistance à sa portée, l'Ancien daigna cultiver quelque chose. Afin de… nourrir et donner naissance à son véritable dessein. Sa vraie nature. Le Néant d'au-delà de l'espace et du temps. Le Déclin.

    Par tous les dieux… Au moment où j'écris ces lignes, je peux sentir ma main trembler, et pourtant je lutte de toutes mes forces pour rester concentré sur la tâche à venir qui m'incombe… L'Ancien. Il ne peut être détruit. Les Veilleurs avaient construit le dispositif pour se rendre dans son royaume de tourments et le sceller, apportant la lame que j'ai vue — Forgétoile, tel est son nom. Une arme capable de séparer le pouvoir d'agir de la forme, de donner à l'Ancien une sorte de repos éternel… Là, dans sa tanière, entouré des cauchemars de ses jeunes victimes, l'Ancien fut emprisonné. Affamé. Incapable de chasser. Entravé par des chaînes impies.

    La forme physique de l'Ancien est peut-être retenue dans la pierre, mais son pouvoir d'agir erre librement. Je l'ai rencontré. Que se passerait-il si quelqu'un d'autre venait à pénétrer dans les contrées du rêve et à rencontrer l'Ombre ? Si Vénarius… ? Ma rencontre avec l'Ancien a dû renouveler, revigorer sa ferveur. Je dois absolument trouver une manière de l'arrêter avant qu'il ne trouve un moyen de se libérer. Ne serait-ce que pour ma fille, à défaut d'être pour moi…

    Recueil de souvenirs, "Page 9"

  • Ils espéraient qu'enfermée dans sa prison,
    la créature finirait par vieillir et mourir.
    Mais le temps refusait de toucher le monstre.

  • Même si son corps était emprisonné dans la pierre,
    son essence parcourait l'infini,
    apprenant, se préparant.

  • On dirait que mon père avait déjà rencontré cet « Ancien » avant de se retrouver prisonnier dans son antre. Plusieurs de ses entrées les plus récentes font référence à la créature et à ce qu'il avait appris à propos d'elle. Il n'y avait pas grand-chose, en vérité — seulement une poignée de mythes glanés dans les carnets de recherche des Veilleurs du Déclin.

    Cependant, une notion réapparaît à plusieurs reprises : celle voulant que l'Ancien ne soit pas un seigneur à proprement parler. Il semblerait qu'il soit plutôt au service d'une sorte de maître, ou encore d'un… dessein supérieur. Je ne sais pas avec certitude. C'est assez confus ; tant mon père que les Veilleurs affirment à la fois que l'Ancien « proviendrait du néant » et qu'il serait « porteur pour le néant ». Sans compter les allusions à un désir impie de tout défaire et décomposer sur son passage… Peut-être tout cela a-t-il un rapport avec ces champignons que l'on voit pousser un peu partout dans les cartes… ?

    Zana, Maître-cartographe, "Présentations"

  • Beaucoup de temps s'est écoulé depuis ma dernière entrée dans ce carnet, j'en suis conscient. J'ai passé toutes mes heures d'éveil à chercher une manière d'arrêter cet Ancien impie, mais à ce jour aucune ne s'est avérée efficace.

    Dans mon étude secrète, j'ai commencé à travailler sur une machine de mon cru. Alors que le Dispositif cartographique des Veilleurs était conçu pour entrer dans la dimension miniature de l'Ancien afin de la sceller, le mien est d'une nature différente, sans en être tout à fait dissemblable.

    J'ai travaillé d'arrache-pied jour et nuit pour donner corps à cette invention et la peaufiner. Quand j'aurai terminé, cet Ancien ne sera plus jamais une menace pour notre monde. La créature ne peut être détruite et séparer son esprit de son corps ne l'a pas réduit au silence, mais peut-être… peut-être… est-il possible de la contraindre à l'exil…

    Recueil de souvenirs, "Page 10"

  • Comment ai-je pu être aussi stupide ? J'ai été si absorbé par ce cauchemar que j'en ai oublié mon devoir d'Archonte ! Mon absence de progrès « supposée » sur le Dispositif cartographique a éveillé les soupçons du Haut templier.

    À midi, tandis que j'avais presque achevé mon travail, lui et ses gardes m'ont interrompu avec une rage folle ! En jetant ma machine par terre, il a détruit une grande partie de mes recherches. Il m'a demandé pourquoi je ne me concentrais pas sur la tâche qui m'incombait. C'est ainsi que, mis aux fers, je fus conduit aux geôles de Théopolis pour mon insubordination.

    J'écris ces mots grâce à la gentillesse d'un ami de la garde des Templiers qui, connaissant mon faible pour la tenue de journaux, a réussi à me procurer un carnet aussitôt qu'il a été mis au courant de mon arrestation.

    Je ne sais pas ce que Vénarius me réserve. J'ai entendu des rumeurs d'humiliation publique et de coups de fouet, mais rien de tout cela n'est certain. Ce qui l'est en revanche, c'est que l'Ancien est en route. En route pour tous nous détruire. Peu importe que l'on soit le Haut templier ou le plus misérable des esclaves karuis, l'Ancien frappera à notre porte, apportant le Déclin avec lui… Je dois trouver un moyen de me libérer de ces chaînes à tout prix. Moi seul peux nous sauver de cette chose blasphématoire qui s'est abattue sur Oriath…

    Recueil de souvenirs, "Page 11"

  • Ma fille… Ma fille chérie… Par tous les dieux ! Tant de choses se sont produites depuis la dernière fois que j'ai écrit. Tant d'horreurs… Je n'ai pas une seconde à perdre, mais je dois… Il faut que… Il faut que je couche sur papier ce qui s'est passé. C'est la seule manière pour moi de garder la raison. Je crois être en sécurité pour le moment, alors je vais me reposer et réfléchir, dans l'espoir que cela me donnera une idée sur la marche à suivre quant au désastre actuel.

    Ce salaud de Vénarius… Enragé par l'absence de progrès concernant son armement occulte, il m'a paradé dans les rues. « Cet homme m'a trahi ! » s'est-il écrié tandis que sa garde arrachait mes robes et me battait à coups de bâtons. Alors que j'étais au seuil de la mort, il m'a pris à partie une nouvelle fois, m'a demandé pourquoi je l'avais déçu. Dans ma… dans ma sottise, je… je lui ai tout raconté.

    En agissant de la sorte, j'espérais atteindre son bon côté, son côté noble, et le convaincre de rassembler une armée de Templiers derrière moi. Ensemble, nous aurions pu vaincre l'Ancien une bonne fois pour toutes ! Mais il ne faut jamais espérer atteindre le bon côté d'un homme, car celui-ci n'en possède peut-être tout simplement pas. Vénarius, il… il a saisi Zana ! Il lui a mis un couteau sous la gorge et m'a obligé à tous nous faire passer de l'autre côté, dans les contrées du rêve — afin d'aller rencontrer l'Ancien !

    De grâce, vous qui me lisez, qui que vous soyez — ne me jugez pas en mal. Si c'était la vie de votre fille qui était en jeu, auriez-vous agi autrement ? J'ai… j'ai fait ce que l'on m'a demandé. Avec le Dispositif cartographique, nous avons traversé un portail et j'ai à nouveau posé le pied dans cet Atlas des Mondes…

    Recueil de souvenirs, "Page 12"

  • L'endroit était aussi beau que lors de ma dernière visite. La brise ondulait à travers les prés et le soleil nous réchauffait affectueusement la nuque. Le Haut templier et ses hommes s'extasiaient devant de telles merveilles, tandis que ma fille pleurait de terreur. Je sentis la nausée me serrer la gorge.

    Une fois aventurés dans la nature sauvage, il ne nous fallut pas beaucoup de temps pour sentir la présence envahissante de l'Ombre se manifester. L'essence même de l'Ancien se dressa en silence devant nous. Je sentis ses yeux me creuser profondément la peau. Elle me demanda par ses visions de lui faire savoir pourquoi j'étais revenu. Mais avant que j'eus le temps de répondre, Vénarius s'avança vers l'apparition et lui adressa la parole à voix haute :

    « Il affirme que tu es le Roi de ces lieux », dit-il, « mon pauvre, pauvre savant prétend que tu es emprisonné, que tu as besoin d'une clé. »

    L'Ombre demeura silencieuse tandis qu'il parlait, l'écoutant, brûlant lentement d'un air suffisant.

    « Je peux être cette clé qu'il te faut, » déclara le Haut templier.

    Pendant un instant encore, l'Ombre ne répondit pas. Une pause pensive, perverse et pesante qui sembla nous écraser de son poids. Puis, enfin, projetant une image dans nos esprits, nous la sentîmes demander à Vénarius :

    « Que demandez-vous en échange ? »

    Le Haut templier sourit. « Eh bien, la puissance, bien entendu, » répondit-il.

    Recueil de souvenirs, "Page 13"

  • L'Ombre se mit à crépiter et, se transformant en un brasier flamboyant, se précipita vers les arbres droit devant. Le Haut templier la prit en chasse, tandis que ses hommes nous traînaient à sa suite, ma fille et moi. Je compris vers où nous nous dirigions. La forêt était aussi sombre que dans mes souvenirs et la grotte, toujours aussi terrible. Avant même de nous en rendre compte, nous étions au pied de cette effigie blasphématoire trônant sur son autel païen.

    « Retirez l'épée de ma poitrine. »

    L'Ancien l'ordonna et l'homme, dans toute sa vanité, s'exécuta sans hésiter. Il saisit l'épée et la tira vers lui. Un grand séisme secoua alors la terre ! C'était comme si le sol lui-même tremblait devant la réunion de l'Ancien avec son corps glacial.

    Surgissant de la pierre froide, l'Ancien s'avança vers nous. La lame tomba de la main frémissante de Vénarius et atterrit au sol avec fracas, une lumière blanche au niveau de sa garde vacilla et rapetissa jusqu'à ce qu'elle soit éteinte par les ténèbres profondes d'un néant tentaculaire.

    Réalisant quelles seraient les conséquences si je posais le regard sur son visage, je me détournai et couvris les yeux de ma fille, tandis que la pleine mesure de l'Ancien s'abattit sur le Haut templier et ses hommes. J'entendis alors des hurlements et des bafouillis déments ! L'Ancien ne parla pas. Aucune vision n'émanait plus de son esprit. Il était libre ; communiquer avec l'humanité ne lui était plus d'aucune utilité.

    Alors que toute la richesse de la vie fuyait les corps se ratatinant du Haut templier et de ses hommes, je me préparai à prendre la fuite avec ma fille. Au moment où l'Ancien, affamé après des millénaires d'emprisonnement, se mit à se nourrir, je m'emparai du Dispositif cartographique que Vénarius avait laissé tomber et, ensemble, nous nous sommes mis à courir…

    Recueil de souvenirs, "Page 14"

  • Je crains que ce ne soit la fin. Pas seulement la mienne, mais celle de toutes choses. L'Ancien a été libéré. Bientôt, il me dévorera et, ensuite, il s'en prendra à ma fille. Et, lorsqu'il en aura terminé avec nous, il tournera son regard vers le reste du monde.

    Les temps redeviendront comme ils étaient jadis, à l'époque où les Veilleurs du Déclin furent créés. Les enfants disparaîtront de leurs lits. Les parents pleureront, les ténèbres descendront et, né de ce carnage, le Déclin arrivera, il trouvera sa forme physique dans notre dimension — car c'est lui, le véritable maître de l'Ancien ! La monstruosité fongique se manifestera et déploiera ses énormes filaments. La moisissure d'avant le commencement de l'espace et du temps recherchera la destruction de tout…

    Pendant notre fuite à travers la forêt, je rassemblai toute ma détermination. C'était trop tard pour moi. J'avais une bonne notion des pouvoirs de façonnement. J'étais le seul à avoir une chance de vaincre l'Ancien. Distrait par son festin, celui-ci nous avait en quelque sorte oubliés ; ainsi, revenus sur nos pas, nous nous retrouvâmes devant le portail qui nous ramènerait chez nous. Sans même nous arrêter pour regarder en arrière, je plongeai dans l'ouverture et, ensemble, nous atterrîmes à Oriath.

    N'ayant pas une minute à perdre, je pris un outil à proximité et l'enfonçai dans le dispositif infernal qui, dans un bourdonnement, resta planté là, menaçant, dans mon laboratoire. L'Ancien devait être arrêté, et c'est pourquoi… je laissai là ma fille, lui intimant de se cacher dans un placard ou sous une table de travail. Puis, je me tournai vers le portail vacillant et, avant qu'il ne disparaisse, je fis un pas en avant pour pénétrer dans les contrées du rêve une dernière fois.

    Recueil de souvenirs, "Page 15"

  • Mes derniers moments de conscience ressemblaient beaucoup à cet endroit… Il me manque. Elle me manque.

  • The Fate of Venarius
  • Mon père fut traîné dans l'Atlas par le Haut templier Vénarius. Vous vous rappelez sans doute à quel point ce dernier était cruel et sournois avant sa « disparition ». Eh bien, j'ai découvert qu'il n'avait pas simplement disparu… Il a été piégé et supprimé dans l'Atlas, et maintenant son âme hante les fragments de souvenirs qui y sont éparpillés. Allez voir par vous-même, mais… soyez prudent.

    Zana, Maître-cartographe, "_extra_mission_info"

  • Un exilé… ? De grâce, aidez-moi.

    Je… Je ne sais pas où je suis ni comment je suis arrivé ici. Je ne me rappelle plus mon nom… Je ne… Je ne me souviens de rien. Je suppose que pour l'heure, vous pouvez m'appeler… Cavas…

    Cavas, l'Esprit immémoré, "Présentations"

  • Bien que ma vie se soit envolée, il n'en est rien de mon but.
    Ma volonté demeure, enhardie et confortée
    par la vertu de ma cause.

  • Je sens peser sur moi le poids moral de ce que je dois accomplir pour protéger Wraeclast.
    J'accepte ma culpabilité sans aucune honte. C'est mon cadeau à l'humanité.

  • High Templar Dominus (CA. 1582-1600 IC)
  • J'ai l'impression que les trois dernières semaines sont passées en un éclair. L'ambiance est décontractée depuis la disparition du Haut templier, mais alors que je profitais du soleil sur mon toit ce matin, j'ai vu la fumée noire qui monte de la Chambre d'Innocence devenir rouge.

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Les Sénéchaux ont enfin élu un nouveau Haut templier. La rumeur court qu'ils ont recruté du sang neuf. Quelqu'un qui pourra revitaliser l'Ordre, qui pourra le moderniser. Quelle que soit cette personne, elle ne pourra pas être pire que son prédécesseur. Ce salopard nous a fait reculer de cinquante ans !

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Une rumeur circule comme quoi ce dispositif aurait été construit par Vénarius, un ancien Haut templier. Si les composants improbables dont on a besoin se trouvent quelque part dans le royaume des mortels, ce sera certainement dans la Chambre forte de Vénarius, située dans le Reliquaire.

    Cependant, on va devoir mettre la main sur la clé qui nous permet de l'ouvrir. Vénarius a été remplacé par Dominus, celui-là même qui a décrété comme hérétiques les travaux de son prédécesseur et qui les a mis sous clé en se servant de leur nature blasphématoire comme prétexte. Un ramassis de conneries pour garder ces secrets pour lui, à n'en pas douter. Un homme tel que Dominus aura certainement conservé cette clé tout près de lui. Mon petit doigt me dit qu'elle se trouve dans son ancien cabinet au Tribunal des Templiers. Commençons par là.

  • Bonjour, mon mignon. Hum. La plupart des gens me reconnaissent au premier coup d'œil. Je m'appelle Gianna. J'ai été comédienne pendant quelque temps au Théâtre Chitus, à l'époque où l'on pouvait sortir de chez soi sans être filé par la police secrète des Templiers. J'ai incarné Shavronne dans Une tragédie à Axiom

    Gianna, la Reine du déguisement, "Présentations"

  • Granting Patronage to Piety
  • Nous sommes à un monde de distance de notre foyer, et pourtant le lien qui nous unit Vinia et moi persiste à ce jour. C'était le véritable nom de Piété, à Théopolis, avant son ascension.

    À l'époque, Vinia vendait sa thaumaturgie le jour et ses charmes la nuit. Elle était très demandée. Assez pour devenir l'une de mes meilleures acheteuses.

    Mais l'argent n'a jamais eu beaucoup d'importance aux yeux de Vinia. Non, elle aspirait à quelque chose de mieux… de plus noble. Elle me disait souvent que la vie n'avait pas à être si dure et qu'il était temps que tout le monde s'en rende compte.

    Je parie qu'elle a tenu la même saleté de discours à Tolman. 

    Clarissa, "Piété"

  • Vinia a été arrêtée pour « Association avec les puissances profanes » et condamnée au bûcher. C'était l'époque avant les bannissements.

    Dominus a partagé son dernier repas pour entendre ses confessions. Beaucoup disent que Vinia a obtenu la protection de Dominus en couchant avec lui. Je ne suis pas de ceux-là. Je crois plutôt que Vinia lui a sacrifié son « meilleur penchant » et qu'elle a reçu un nouveau nom en échange.

    Une chose est sûre : le grand avenir qu'envisage Piété n'inclut pas ceux de ton espèce, de la mienne ou de celle de Tolman.

    Clarissa, "Vinia"

  • Tu peux changer ton nom, mais tu ne peux changer ton histoire.

  • Studying the Thaumaturgical
  • Piety & Vilenta
  • « Nous contemplerons ces merveilles cosmiques tandis qu'elles
    se réveillent et se tordent dans ces ténèbres indicibles. »
    – Vilenta, « Miasmètre : Une thèse »

  • Piété et moi avons dédié nos vies à l'amélioration de la condition humaine. En ce qui concerne nos méthodes employées, Piété avait trouvé l'expression parfaite pour résumer notre point de vue : « Prendriez-vous en compte les sentiments des pierres si vous construisiez une cathédrale à la gloire de Dieu ? »

    Casticus nous avait approvisionnées en esclaves, surtout des Karuis, et je les ai utilisés à bon escient. J'irais même jusqu'à dire que leur participation à mes expériences a redonné un brin de valeur à leur existence. Nos sujets ont en effet pu sacrifier leurs vies insignifiantes pour quelque chose de tellement plus grand.

    Et n'est-ce pas ce que nous recherchons tous au bout du compte ?

    Vilenta, "Tes recherches"

  • Pour être parfaitement honnête avec toi, j'ai de bonnes raisons de ne pas lui faire confiance. Piété s'est appliquée à ce que ses travaux demeurent confidentiels, mais leurs résultats étaient on ne peut plus criants. Ces pauvres gens qu'elle a fait disparaître, qu'elle a... transformés... La plupart étaient des esclaves, et les autres des « ennemis de Dieu ». Plutôt des ennemis de ce satané Dominus, oui. Je n'aime pas employer la vision manichéenne pour définir le bien et le mal, mais pour Piété et les siens, je fais une exception.

    Quoi qu'il en soit, ce qui se cache dans le cœur de Vilenta n'est pas « bon », et ça, c'est une certitude.

    Bannon, "Vilenta"

  • Ah oui, le Symbole de Pureté… C'est un bâton magique que Piété m'avait envoyé afin que je l'étudie. Apparemment, c'était un présent qu'Innocence avait offert au premier Haut templier, Maxarius. Dominus ne pouvait supporter de même le toucher ; il l'a donc enfermé à double tour dans l'Ossuaire. Voilà une réaction plutôt déraisonnable pour un homme d'un intellect aussi formidable, mais maintenant son geste trouve tout son sens.

    Le bâton était de toute évidence en mesure de contenir et de conduire de l'énergie, et pourtant il est demeuré inerte lorsque je l'ai corrompu. J'imagine qu'il ne réagit qu'à l'énergie divine, et comme la corruption et la divinité sont aux antipodes, il n'est pas étonnant que mes expériences aient échoué à le stimuler.

    Autrement dit, si le Symbole de Pureté servait de réceptacle pour le pouvoir d'Innocence, il est normal que Dominus n'ait pas pu le porter, tout imprégné du pouvoir opposé de la Bête qu'il était.

    Vous, par contre… C'est complètement différent.

    Vilenta, "Le Symbole de Pureté"

  • Dominus
  • Dominus s'est servi de la Cathédrale de Chitus comme laboratoire personnel. Il l'a ornée de tout ce que son esprit extraordinaire était en mesure de concevoir. Son œuvre grandiose à Sarn, cette œuvre que vous avez détruite… C'est là que tout a commencé.

    Vilenta, "La cathédrale de Chitus"

  • J'ai accepté le parrainage que le Haut templier Dominus a offert à mon musée en difficulté. J'ai accepté sa faveur, et j'ai mené ses recherches sur les arts thaumaturgiques autrefois pratiqués dans tout l'Empire éternel.

    Si seulement j'avais su ce que je sais à présent. Que j'étais au service d'un dément, esclave de ses rêves tordus...

    Éramir, "Dominus (récompense)"

  • La Chambre des péchés ? Apparemment, c'est l'archevêque Geofri de Phrécia qui lui avait donné ce nom. Elle fut construite par l'empereur Chitus à la demande d'un certain Inquisiteur Maligaro.

    Comment je le sais ? À ma grande honte, j'ai fait le sale travail de Dominus dans un espoir égoïste d'avancement académique. J'ai examiné des fragments de documents rapportés par Fairgraves, ainsi que par Daresso, avant que celui-ci ne tombe en disgrâce. J'ai déniché tout ce que je pouvais sur les maîtres et les maîtresses de thaumaturgie de l'Empire éternel, un sujet qui suscitait un vif intérêt chez notre Haut templier soi-disant dévot.

    Si j'étais toi, j'éviterais l'ancien laboratoire de Maligaro. C'est un lieu morbide infecté par un esprit malade.

    Éramir, "La Chambre des péchés"

  • Il fut une époque où je m'enorgueillissais de m'occuper de ces tomes, mais les traités anciens concernant les Vaal… devraient être brûlés. Il me fait effectuer des recherches pour lui et ce que je lis touche la destruction de l'humanité toute entière.

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Je pourrais considérer comme ridicules mes craintes de fin du monde, mais… cela s'est déjà produit par le passé. Je dois prendre la fuite… Je dois partir d'ici… et emporter mes secrets avec moi.

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Je croyais que Dominus était un leader de principes, un visionnaire. Celui qui saurait faire renaître l'Empire éternel de ses cendres. En vérité, Dominus ne désire que le pouvoir… Le noir pouvoir thaumaturgique contenu dans les Gemmes de vertu. Il souhaite créer un nouvel empire, un empire à son image. Cette image gravée dans mon esprit, j'ai tenté de la chasser par l'alcool soir après soir. Je n'y suis jamais parvenue.

    Héléna, "Dominus (récompense)"

  • Davaro and the Artifacts of the Vaal
  • Les artefacts que le Haut templier Dominus a rapportés dans notre cité m'ont enfin révélé l'un de leurs secrets. Même si je suis certain qu'il reste encore beaucoup à apprendre de ces reliques, je suis à la fois excité et émerveillé par ce que j'ai découvert lors de mes recherches de la veille. J'ai en effet décelé une fréquence de corruption dissimulée en leur sein — oh, comme elles chantent pour moi à présent ! Elles sont comme des miroirs reflétant faiblement les ombres et les échos du passé.

    J'ai vu des traces de sang et de sacrifices ancestraux dans les couloirs fantomatiques de notre précieuse ville, semblables à ceux que les Vaal commettaient dans leur pays natal. Serait-il possible que ces échos nous démontrent que la culture vaal s'est étendue jusqu'aux rivages d'Oriath ? Ou peut-être notre empire n'est-il pas le premier à s'être extirpé de la vase de cette île ?

    Je dois continuer d'écouter le chant des reliques pour en apprendre davantage, mais m'y exposer trop longuement me fait mal. Mon travail devra donc avancer lentement, mais il progressera tout de même. Les enjeux sont si grands... Je le sens !

    – Le Templier Davaro de Théopolis

    Journal de recherches, "Lire"

  • Je suis le Templier thaumaturge Davaro, l'extasié, le connaisseur des secrets enfouis, la clé vers les merveilles anciennes !

    Tout a changé en très peu de temps. Non seulement le chant des reliques ne me fait plus mal aux oreilles, mais je distingue maintenant à travers lui une musique qui me révèle de grandes vérités. Ma théorie voulant que les Vaal aient autrefois vécu sur l'île s'est avérée exacte ; l'un de leurs anciens sites ne gît pas très loin d'ici. Une puissance phénoménale sommeille parmi ces ruines, une puissance dans laquelle je ne peux pas encore totalement puiser, mais ça ne saurait venir.

    Par la thaumaturgie je me suis octroyé des facultés visuelles spéciales qui m'ont permis de voir l'antique cité vaal qui s'érigeait jadis à cet endroit. Des signes du règne lointain de la légendaire reine Atziri m'entouraient de toutes parts.

    Au pied d'une grande pyramide, j'ai vu le sacrifice pour la nouvelle moisson s'effectuer sous mes yeux : une cascade de sang a dévalé l'escalier telle une marée écarlate qui m'a frappée de plein fouet. Dès qu'elle est entrée en contact avec ma peau, j'ai senti tout mon être trembler, comme si un éclair me traversait le corps. J'ai ressenti la puissance extraordinaire de ce rituel de sang et, quand j'ai repris mes esprits, je me suis retrouvé une fois de plus au milieu des ruines antiques. Je croyais avoir rêvé, mais, lorsque j'ai touché mon visage, j'ai été à la fois horrifié et émerveillé de constater qu'il était maculé de vermillon salé.

    – Le Templier Davaro de Théopolis, la Clé vers les merveilles anciennes

    Journal de recherches, "Lire"

  • Une terrible maladie m'assaille depuis quelque temps, comme si le sang m'avait marqué de son fer rouge. Cette malédiction me poursuit à la fois dans le monde éveillé et dans celui des rêves. Les chants de puissance des reliques ont cédé le pas à des hurlements voraces, et les ruines exigent du sang sans répit comme des enfants affamés, oh, toujours plus de sang ! Et maintenant que je connais leur existence séculaire, ils ne veulent plus se taire !

    Ce qui fut d'abord revitalisant me tourmente désormais. Il m'est impossible de laver le sang de sur mes mains et mon visage, peu importe mes efforts. Personne ne le voit sauf moi, mais cela ne signifie pas qu'il n'existe pas pour autant !

    Un matin, j'ai acheté trois esclaves karuis au marché, des jeunes hommes grands et robustes. Une fois arrivés sur le site sanglant des ruines antiques ils se sont mis à me supplier de rebrousser chemin. Quelque chose dans ces lieux leur parlait, une forme de corruption enracinée dans la pierre... Elle leur parlait, et ils savaient. Les puissances réclamaient du sang, alors je le leur ai donné. J'ai tranché la gorge des trois Karuis et j'ai versé leur sang sur l'autel d'Atziri. Alors que le liquide était aspiré par la pierre, mon esprit s'est mis à vaciller et j'ai vu la Reine en personne, nue et excitée, baignant dans une mare de sang, sa main glissant entre ses cuisses.

    Je... Je ne peux effacer cette image de ma mémoire. Je tremble de peur et d'anticipation dans mon lit. Je n'ai jamais ressenti une attirance de cette ampleur pour une femme. Je crains que la Reine ne provoque ma perte. Quand je ferme les yeux, je la vois tendre les bras pour m'enlacer.

    – Le Templier Davaro

    Journal de recherches, "Lire"

  • Je ne vois plus que ma magnifique Reine. Elle réside dans un autre monde, je le sais à présent. Nos deux mondes ont beau être des réalités séparées, ils ne sont pas dénués de portes et de ponts leur permettant de communiquer pour autant. Dans nos rêves, nous faisons l'amour dans le sang coagulé de nos victimes. Le rouge est notre passion et le carnage, notre lit nuptial.

    Bientôt, je serai avec mon ange, elle sera plus près de moi que ma propre chair. J'ai appris un nouveau sortilège. Les Templiers avaient interdit la Thaumaturgie du sang, mais ils n'ont aucune idée du pouvoir qu'ils se sont bornés à ignorer...

    La panique règne dans les rues de Théopolis. Deux enfants appartenant à la noblesse ont disparu pendant la nuit. En regardant par la fenêtre, je vois les gardes interroger les mendiants et les citoyens. Ils ne retrouveront jamais ni le garçon ni la fillette. Les deux étaient particulièrement adorables. La petite a perdu conscience avant que je ne la tue. Le garçon, quant à lui, a fait preuve d'une grande bravoure et n'a pas crié une seule fois tandis que ma lame pénétrait le gras de son ventre.

    Inertes, ils se sont tus pour toujours. J'irai les rejoindre bientôt, et ensemble nous irons nous unir à ma Reine pour former une famille heureuse. Époux, Épouse, Fille, Fils. À mes côtés, mon poignard est encore sanguinolent. Je laisse ce dernier compte-rendu dans l'espoir que ceux qui nous trouveront auront envie de goûter les mêmes plaisirs que moi, et de venir se joindre à nous pour l'éternité.

    – Le Templier thaumaturge Davaro

    Journal de recherches, "Lire"

  • Dominus' Exiles
  • Some say that Dominus exiled the dregs of Oriath to the shores of Wraeclast. No, he exiled anyone who was going to give him trouble, who was going to cause ripples in his progressive theocracy.

    https://www.pathofexile.com/forum/view-thread/985043

  • Hillock de Slaugh

    Vous avez transgressé la loi de Dieu et des Hommes. Vous vous êtes sciemment rendu coupable des péchés suivants.

    Colère mortelle

    Six inculpations pour homicide

    Une inculpation pour infanticide

    Deux inculpations pour homicide avec profanation post-mortem

    Avarice illicite

    Douze inculpations pour extorsion avec menaces de mort

    Sept inculpations pour vol à main armée

    Deux inculpations pour vol à main armée ayant entraîné des blessures mortelles

    Luxure contrainte

    Quatre inculpations pour viol

    Deux inculpations pour tentative de viol

    Colère mortelle

    Une inculpation pour viol ayant entraîné la mort

    Dieu m'a chargé de votre rédemption. Par la présente, la Cour vous contraint à l'exil à Wraeclast où, nous l'espérons, vous vous repentirez de vos péchés et vous réconcilierez avec votre Père bien-aimé.

    – Le Haut templier Dominus

    Lettres d'exil, "Lire"

  • La tempête fait rage. Le navire tangue violemment. Les autres exilés s'échangent des regards tandis qu'un garde peine à rester debout. C'est à ce moment que nous percutons les rochers.

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Lorsque je retrouve mes esprits, je constate que je suis seul sur une île minuscule. À peine plus grosse qu'un rocher, en réalité. Nulle terre en vue. Même Wraeclast aurait été préférable à ce caillou.

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Expeditions to Wraeclast
  • Capitaine Tévarus,

    Une haute altitude est essentielle si l'on souhaite établir une connexion stable avec le Résonateur principal de Théopolis. Une source d'énergie est également nécessaire. Trouvez une fissure dans le flanc de la montagne et introduisez-y un câble conducteur pour le faire descendre le plus profondément possible. Une quantité d'énergie thaumaturgique colossale est requise pour effectuer une désintégration ou une transmission d'objets — animés ou non — entre Hautevoie et Théopolis. C'est pourquoi il nous faut la puiser directement à la source.

    Nul besoin de vous rappeler les conséquences qu'engendrerait un manquement à l'un ou l'autre de ces éléments. C'est pourquoi je voudrais que ce soit vous, Tévarus, qui testiez le premier le Résonateur une fois qu'il sera opérationnel.

    Car, ne l'oubliez pas, la responsabilité est le parfait contrepoids de l'ambition.

    Le Haut templier Dominus

    Instructions du Résonateur, "Lire"

  • J'ai tout donné à Piété, j'ai consacré ma vie à son œuvre. Et comment cette garce ingrate m'a-t-elle remercié ? En me laissant nettoyer ses éprouvettes ici pendant qu'elle poursuivait sa quête de gloire à Wraeclast.

    Oh. Vous dites que vous l'avez tuée ? Alors il est fort probable que vous m'auriez tuée aussi si je m'étais trouvée là-bas. Dans ce cas, peut-être avons-nous toutes les deux récolté ce que l'on méritait.

    Vilenta, "Piété"

  • Mon loyal Declan,
    Apportez votre soutien absolu à notre dame Piété et veillez sur elle sans jamais la quitter d'une semelle. Il y a beaucoup de leçons à tirer de ce qui est arrivé à l'Inquisiteur, la dame d'Umbra et la Sans-âme. Je détesterais que Piété s'imagine qu'elle doit porter des connaissances aussi hasardeuses sur ses seules épaules.
    – Dominus

    Ordre de protection, "Lire"

  • Studying the Works of Shavronne
  • Notre expédition a établi un campement dans la forêt occidentale pendant que Piété prenait la route qui mène à la Prison d'Axiom avec quelques-uns de ses hommes. Elle était partie à la recherche des notes d'une certaine Shavronne d'Umbra, une sorcière qui s'était consacrée à l'étude de la transfiguration durant les derniers jours de l'Empire éternel.

    Elle est revenue seule et visiblement ravie de ses inquiétantes découvertes. Au fil du temps, j'ai fini par comprendre que lorsque Piété est ravie, le pire est à prévoir pour tout le monde.

    Héléna, "La Porte du Prisonnier"

  • Je ne vois qu'une seule raison qui pourrait justifier la présence de Piété : elle est intéressée par la maladie qui s'est abattue sur cet endroit, cette corruption qui relève les morts et qui pervertit la nature.

    Nessa, "Piété"

  • Piety has become a true mistress of thaumaturgy. I wonder what else she has learned in her time here.

    Scion, on Piety at Prisoner's Gate

  • Studying the Works of Maligaro
  • Artéri, mon beau capitaine.

    J'aurais aimé pouvoir faire autrement, mais je ne peux me résoudre à confier cette tâche essentielle à quiconque d'autre que toi.

    Il s'agit du seul passage reliant l'extérieur à l'intérieur de l'Empire. Plus aucun exilé ne doit entrer dans l'Empire intérieur. Nous en avons assez à notre disposition pour notre tâche.

    Veille à ce que la barricade demeure en place. Si jamais un exilé parvient à la traverser, tue-le.

    Je t'enverrai chercher quand mon travail sera accompli à Sarn.

    En attendant notre prochaine nuit ensemble,

    Piété

    Lettre pour Artéri, "Lire"

  • Les Gardes noirs du Haut templier ? Ils seraient ici, à côtoyer les humbles exilés que nous sommes ? C'est effectivement bien mystérieux, et si près de la Chambre des péchés qui plus est... Peu importe ce qu'ils ont l'intention de faire dans ce lieu abject, ce n'est certainement pas pour le bien de l'humanité.

    Éramir, "Les Gardes noirs"

  • Piété nous a guidés jusqu'à ce lieu de perdition dans l'espoir de récupérer un objet simplement appelé « le Pic ». Fabriqué par l'Inquisiteur Maligaro, on raconte que celui-ci permettait d'injecter « l'Extantia calibrique » dans la chair vivante. L'Extantia calibrique, ce sont les énergies corrompues enfermées dans les Gemmes de vertu.

    Nous n'avons pas trouvé le Pic ce jour-là, mais nous avons toutefois dû faire face aux fruits de son utilisation.

    Héléna, "Le Pic de Maligaro"

  • Piété est à la recherche de l'une des créations de Maligaro appelée la « Gemme maléfique ». Elle est tout près d'ici, et il ne faut absolument pas que cette femme perverse mette la main dessus.

    S'il vous plaît, retrouvez-la puis venez me rejoindre dans ce village azmérien situé près de la rivière. Mes jours au service de la Légion d'ébène sont révolus !

    Héléna, "Liberté"

  • Piété aurait approuvé la théorie d'Éramir au sujet de ces ruines situées au nord-ouest. La puissante civilisation vaal était antérieure à l'Empire éternel lui-même et Piété voulait ardemment découvrir quels jouets les Vaal avaient pu laisser à sa disposition derrière leurs portes de pierre. Mais nous ne sommes jamais parvenus à ouvrir ces dernières, pas avec cet arbre colossal qui les maintient fermement dans ses racines.

    Vous détenez un remède à ce problème, ou disons plutôt que vous avez en votre possession une maladie qui pourra nous être utile. Servez-vous du Pic pour injecter l'Extantia calibrique de la Gemme maléfique dans les racines. Piété parviendra tôt ou tard à pénétrer dans ces ruines. Vous devez à tout prix la devancer.

    Héléna, "Lorrata"

  • Studying the Works of Malachai
  • Dominus et sa Légion d'ébène sont arrivés il y a quelque temps ; désormais, les Gardes noirs grouillent dans les rues de Sarn comme des vers affamés sur un cadavre. Ce qu'ils cherchent ? Ce qui ne devrait jamais être trouvé.

    Maramoa, "La Légion d'ébène"

  • En atteignant un point suffisamment élevé, tu apercevras le Temple de Lunaris par-delà la rivière, à la périphérie ouest de la ville.

    Depuis que la Garde noire est arrivée, les nuages qui surplombent le Temple sont teintés de la plus noire des fumées. On peut la voir parfois quand le vent d'ouest souffle. Elle empeste davantage que la mort elle-même.

    Clarissa, "Le Temple de Lunaris"

  • J'ignore pendant encore combien de temps je pourrai continuer à faire ça. Chaque jour, nous transportons les pauvres gens que le Général a sélectionnés pour les expériences de la Sorcière. J'avais commencé à les compter, mais j'ai arrêté à deux mille.

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Ce n'est pas la carrière que la Garde noire m'avait promise. Nous sommes pires que des monstres. Regardez-moi ça ! Des rivières de sang ! Des amoncellements de cadavres ! Nous ne faisions que suivre les ordres…

    Zana, Maître-cartographe, "Consulter la Carte des Souvenirs"

  • Gravicius est le bras droit sanguinaire de Dominus. Et moi qui pensais que les Templiers étaient censés être des hommes spirituels dotés d'une profonde humanité. Tu as remarqué mon ton sarcastique, j'espère ?

    Un jour, j'ai dû discrètement faire sortir de Théopolis un ami qui s'était un peu trop rapproché de la femme de Gravicius. Comme les rues grouillaient de Gardes noirs à sa recherche, il a fallu que je me creuse un peu les méninges pour trouver une autre issue. On a opté pour les égouts, et on n'a pas mis le nez dehors avant de sentir l'odeur de la mer. C'était un boulot franchement écœurant, mais qui en valait la peine au vu de la quantité de pièces qu'il m'a offertes en échange.

    Les Égouts sont le seul moyen de surprendre le général Cul-d'acier par-derrière, crois-moi. Et pour y accéder, tu auras besoin d'une clé. Va parler à Clarissa à ce sujet.

    Hargan, "Le Général Gravicius"

  • Les cafards reviendront. Ils rêvent de chaos. Ce cafard d'empereur… les autres insectes scandent son nom. Gravicius. Traverse la rivière, pars écraser l'empereur cafard dans son nid.

    Le pont est barricadé ? Cela soulève une question compliquée. Des questions, des questions… Je posais trop de questions. C'est Chitus qui me l'a dit. J'avais demandé où partaient nos… déjections. Il leur a ordonné de me montrer. Sous la rivière, les Égouts s'étendent d'une rive à l'autre. Des tunnels aussi crasseux et fétides qu'un cloaque de rhoa.

    Un endroit sombre qui grouille de Nonmourants. Jadis de si beaux Sertis empreints d'arrogance, devenus les rebuts nauséabonds de l'Empire. Voilà qui est pertinent, tu ne trouves pas ? Très, très très pertinent.

    Dame Dialla, "Les Égouts"

  • J'ai tenté de pénétrer dans le Temple de Solaris situé au nord-est. J'ai failli me faire tuer par les rubans ensanglantés qui le protègent. Ce sont d'étranges tapisseries volantes, des créatures faites de tissu et de thaumaturgie. Heureusement pour moi, une poignée de Légionnaires sont arrivés à ce moment-là. J'ai réussi à m'enfuir pendant que les rubans les massacraient... pour me retrouver face à face avec Gravicius.

    Il m'a traîné au-delà du pont jusqu'au Temple de Lunaris à l'ouest du campement pour me confier aux « bons soins » de Piété. Il ne m'a pas adressé la parole de tout le trajet. À ses yeux, je n'étais pas autre chose qu'une simple prise de guerre.

    Grigor, "Le Général Gravicius"

  • Je ne rêve plus quand je dors. Je suis hanté par un cauchemar, toujours le même cauchemar. Je vois le Miroir. Le Miroir qui ne me renvoie jamais mon image.

    La première fois qu'il m'est apparu, j'y ai vu Kole, un violeur d'Oriath avec lequel j'ai eu le déplaisir de partager un enclos derrière la palissade de Gravicius. Piété a fini par l'emmener pour ses expériences et, cette nuit-là, j'ai vu son œuvre dans mon sommeil.

    La nuit dernière, c'est Tolman. La peau tannée comme du cuir, les organes flétris comme la feuille du maïs, le sang dégoulinant sur son squelette comme des grains de sable écarlate dans un sablier. Ce Miroir, c'est Piété qui m'en a fait cadeau.

    Au moins, je sais que je ne verrai pas l'image de Clarissa la prochaine fois que j'y plongerai le regard. Fais en sorte que ce ne soit pas la tienne non plus.

    Grigor, "Tolman"

  • Piété est un génie capable de sculpter des Sertis soi-disant divins à partir de simples êtres humains. Du moins, c'est ce qu'elle m'a dit quand elle m'a ouvert le ventre pour enfoncer une Gemme de vertu dans mes entrailles.

    Des siècles auparavant, Malachai faisait la même chose au nom de l'Empereur. Les Sertis de Chitus règnent toujours sur Sarn. Ils sont désormais connus sous le nom de Nonmourants.

    Grigor, "Les Sertis"

  • Quand Piété faisait des... expériences sur moi, mon état de conscience allait et venait... fort heureusement. Lors de ces moments de ténèbres enfiévrées, j'ai croisé une présence.

    Une intelligence, une puissance, une immensité au-delà des limites de mes ridicules capacités cognitives de mortel. Pour cette créature, je n'étais qu'une goutte de pluie tombant dans la mer.

    J'ai entendu Piété parler d'une « Bête » à ses laquais. Elle représenterait la source de sa thaumaturgie et l'objet de ses ambitions. Je pense que la « Bête » de Piété et cette sombre entité ne font qu'une.

    Où qu'elle soit, quelle que soit sa nature, la Bête est la cause de ma difformité. Il ne serait pas déraisonnable de considérer la Bête comme la source de toutes les difformités de Wraeclast.

    Grigor, "La Bête"

  • Vanja : J'avais déjà entendu Piété parler de la Bête avant d'arriver ici. Je suppose qu'elle ne voyait pas l'intérêt de garder des secrets face à ceux qu'elle comptait assassiner.

    Pétarus : Je suis désolé, Vanja.

    Vanja : Voyons, tu n'y es pour rien, Pétarus ! Piété disait que la Bête était à l'origine de ses pouvoirs, ceux qui lui permettaient de transformer ces pauvres gens en ces... choses. Elle utilisait toujours la même expression... C'était quoi, déjà ?

    Pétarus : La « métamorphose universelle ». J'ai entendu ses assistants l'employer aussi.

    Vanja : Le pouvoir de changer le monde selon ses désirs.

    Pétarus : Un pouvoir sacrément effrayant lorsqu'il est détenu par quelqu'un comme Piété.

    Vanja : Un pouvoir sacrément effrayant tout court !

    Pétarus et Vanja, "La Bête"

  • Capitaine Vincenti,

    La Hautevoie détient le secret de la véritable origine des gemmes. Purgez la montagne de ces parasites marakeths et sécurisez l'accès aux Mines.

    Ne me décevez pas, Vincenti. Comme vous le savez, ma déception peut transformer un homme.

    – Piété

    Note, "Lire"

  • Piété est morte parmi ses abominations, raillée par son rêve tordu désespérément hors de portée. En tant que poète, ce symbole de justice me ravit au plus haut point.

    Tiens, le bourreau mérite sa récompense.

    Grigor, "Piété"

  • Dominus is dead, but the source of his fearsome power remains.

    https://www.pathofexile.com/theawakening

  • Piety's Resurrection
  • C'est Malachai qui est venu à moi, qui m'a enveloppée dans le Cauchemar... qui a fait de moi son esclave.

    Il m'a montré des choses qui dépassent l'imagination et l'entendement, à un point tel que j'ai cru que ma raison s'affaisserait sous le poids de leur grandeur. Et bien que ma raison soit restée intacte, je ne pourrais en dire autant de mes rêves.

    Malachai se trouve dans le Cœur noir de la Bête en ce moment même, domptant tout ce qu'elle est et deviendra, afin de détruire ce monde pour le reconstruire à l'image divine du Cauchemar.

    Mais malgré sa toute-puissance apparente, Malachai n'est ni intouchable ni invulnérable. Bien qu'il a beaucoup sacrifié pour devenir le premier serviteur de la Bête, tant spirituellement que physiquement, il n'a toutefois pas su se départir de trois de ses organes vitaux.

    Son cœur, ses poumons et ses entrailles représentent non seulement les ultimes réminiscences de son humanité perdue, mais aussi une invitation à nous joindre à son grand bal privé.

    Aventurez-vous au plus profond de l'abattoir du Cauchemar. Je vous suivrai quand j'en serai capable. Trouvez-moi ces organes et je nous ferai entrer dans le Cœur noir de la Bête.

    Piété, "Maligaro"

  • Vous travaillez vite !

    Vous savez, cette horrible version de moi, celle que vous avez si gentiment éliminée, n'était pas un accident dû aux « aléas du Cauchemar », si j'ose dire.

    Le Trio impie s'est donné un mal fou pour que j'adopte cette… apparence. Ils n'ont pas été très tendres à mon égard au cours du processus non plus.

    Ce n'est donc pas la peine de prendre des gants avec les deux qui restent. Il serait dommage de ne pas répondre à la tendresse par la tendresse.

    Piété, "Les organes de Malachai"

  • Très bien. Deux de moins ; il n'en reste plus qu'un.

    Vous savez, avant de rencontrer Maligaro, Shavronne et Doedre, je les admirais en quelque sorte. Leur œuvre, leurs réalisations… relevaient du pur génie. Il semble cependant que le génie soit une chose qui s'apprécie mieux de loin.

    Et l'heure est venue de nous débarrasser de ce dernier génie qui se laisse admirer d'un peu trop près.

    Piété, "Les organes de Malachai"

  • Avant de parcourir ce chemin ensemble, il est important que vous compreniez quelque chose à mon sujet.

    Je ne regrette rien de ce que j'ai fait. Je voulais sortir l'humanité de la mièvre boue de son ignorance charnelle. Mon erreur ne venait pas de mon aspiration, mais de sa mise en œuvre.

    Et j'ai bien l'intention de corriger cette erreur.

    Comprenez donc que je ne suis pas en train de vous aider, exilé. C'est vous qui m'aidez.

    Bon. Avez-vous trouvé ces beaux organes bien juteux que je vous ai demandés ?

    Piété, "Les organes de Malachai"

  • Le Haut Templier Avarius
  • Dominus étant parti pour Wraeclast, il fallait bien que quelqu'un reste derrière pour s'assurer que la roue de l'oppression continue de tourner. Avarius était on ne peut plus heureux de s'en charger, puisqu'il savait comment s'y prendre.

    C'est Avarius qui a mené parmi les plus importants et les plus dévastateurs raids contre les Ngamakanuis et les Ngakuramakoïs. C'est sous ses ordres que les hommes, les femmes et les enfants étaient enchaînés et acheminés vers Théopolis comme du bétail.

    Et c'est aussi Avarius qui a sacrifié cinq mille vies karuies pour construire le Tribunal des Templiers et la Chambre d'Innocence. C'est lui qui a ordonné aux femmes et aux filles de récurer les pierres du sang de leurs maris et de leurs pères pour que ces dernières conservent leur « pureté ».

    Quand tu auras trouvé Avarius, n'hésite pas à appliquer une petite vengeance supplémentaire au nom de la souffrance des Karuis.

    Utula, "Le Haut Templier Avarius"

  • Avarius, Innocence… Je ne crois pas qu'il y ait une grande différence entre les deux. À peu près au même moment où j'ai entendu l'ultime hurlement de la Bête, le nouveau Haut templier Avarius avait une sorte de… révélation.

    Sa manière de parler et d'agir actuelle laisse penser qu'il est convaincu d'être l'incarnation de Dieu. Voilà tous les bienfaits de la Foi : elle réduit des hommes sensés à l'état de bambins déséquilibrés.

    Vilenta, "Le Haut Templier Avarius"

Les Templiers Topic /3 ⍟
NPCNom
Les TempliersLeur hypocrisie n'a pas de limites. Je veillerai à leur destruction. Tout ce qu'il me faut faire, c'est de leur survivre… Tout comme je survivrai à ces aventuriers qui rôdent dans ces couloirs.
Signe du Mangeur de péchésUne minorité secrète de Templiers accorde l'absolution en portant la culpabilité d'autrui.
Recherche des Archives du SanctuaireCes Archives furent parmi les premières construites par les Templiers.
Elles renferment plus de livres que je ne pourrais jamais en lire au cours de mon existence...
Les Templiers Text Audio /1 ⍟
Nom
Leur hypocrisie n'a pas de limites. Je veillerai à leur destruction. Tout ce qu'il me faut faire, c'est de leur survivre… Tout comme je survivrai à ces aventuriers qui rôdent dans ces couloirs.
Les Templiers
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