Je n'ai pas le temps de jouer les nourrices. Clarissa, notre plus jeune, est partie à la recherche de provisions en ville avec son petit ami imprudent, Tolman. Ils auraient dû revenir depuis longtemps.
Tu veux rester parmi nous ? Dans ce cas, aide-nous à les retrouver. Trouve Clarissa et Tolman avant que la Garde noire ne le fasse.
— Clarissa |
Il est bon de te rencontrer, fils des Ngakuramakoïs.
Certains jours, il m'arrive de douter de nos Ancêtres. Pourquoi m'avoir amenée à Wraeclast, si loin de tout ce que je chéris ?
Cependant, te voir ici justifie leur décision. Il est facile d'être Karui lorsqu'on est entouré de Karuis, mais suivre la Voie karuie alors qu'elle traverse le royaume de Kitava, telle est la véritable mise à l'épreuve d'un guerrier.
Et tout comme notre destin, notre appel exige de nous sang et sueur, à chaque heure de chaque jour. Clarissa, notre plus jeune, est partie à la recherche de provisions en ville avec son petit ami imprudent, Tolman. Ils auraient dû revenir depuis longtemps.
Aide-moi, cousin. Aide-moi à trouver Clarissa et Tolman avant que la Garde noire ne le fasse.
— Clarissa |
Tu as la démarche et la grâce d'une femme qui connaît intimement la mort. Pour les hommes, ce savoir est inné ; nous, il nous faut l'acquérir. Oui, toi et moi aurons beaucoup de choses à nous dire, mais ce n'est hélas pas le moment. Clarissa, notre plus jeune, est partie à la recherche de provisions en ville avec son petit ami imprudent, Tolman. Ils auraient dû revenir depuis longtemps.
M'aideras-tu, rôdeuse ? Sauras-tu retrouver Clarissa et Tolman avant que la Garde noire ne mette la main sur eux ?
— Clarissa |
Dominus et sa Légion d'ébène sont arrivés il y a quelque temps ; désormais, les Gardes noirs grouillent dans les rues de Sarn comme des vers affamés sur un cadavre. Ce qu'ils cherchent ? Ce qui ne devrait jamais être trouvé.
— La Légion d'ébène |
Tolman est donc mort. Une autre victime de la cruauté de Piété. Tout compte fait, il s'en est peut-être mieux sorti que certains. Vois Grigor. Tu verras ce qu'implique l'existence sous l'influence de cette sorcière.
Il n'y avait aucune trace de Clarissa ? Cela ne peut signifier que deux choses : soit elle a pu échapper aux Gardes noirs, soit ils la gardent dans un autre but. Quoi qu'il en soit, sa survie est encore baignée d'une lueur d'espoir. Trouve-la avant que cette lueur ne s'éteigne.
— Tolman |
{Maramoa Patua te remercie de nous avoir ramené notre Clarissa, exilé. C'est le cœur tendre de cet endroit, une âme encore capable d'aimer dans ce désert de haine.
Pourtant, ce cœur tendre court toujours le risque de se durcir ; Tolman ne mérite pas quelqu'un comme Clarissa, mais celle-ci ne retrouvera le sourire que lorsqu'il sera de nouveau à ses côtés.}{Maramoa Patua te remercie de nous avoir ramené notre Clarissa, exilée. C'est le cœur tendre de cet endroit, une âme encore capable d'aimer dans ce désert de haine.
Pourtant, ce cœur tendre court toujours le risque de se durcir ; Tolman ne mérite pas quelqu'un comme Clarissa, mais celle-ci ne retrouvera le sourire que lorsqu'il sera de nouveau à ses côtés.}
— Clarissa |
Maramoa Patua te remercie de nous avoir ramené notre Clarissa, fils des Ngakuramakoïs. C'est le cœur tendre de cet endroit, une âme encore capable d'aimer dans ce désert de haine.
Pourtant, ce cœur tendre court toujours le risque de se durcir ; Tolman ne mérite pas quelqu'un comme Clarissa, mais celle-ci ne retrouvera le sourire que lorsqu'il sera de nouveau à ses côtés.
Certains jours, il m'arrive de douter de nos Ancêtres. Pourquoi m'avoir amenée à Wraeclast, si loin de tout ce que je chéris ?
Cependant, te voir ici justifie leur décision. Il est facile d'être Karui lorsqu'on est entouré de Karuis, mais suivre la Voie karuie alors qu'elle traverse le royaume de Kitava, telle est la véritable mise à l'épreuve d'un guerrier.
Et tout comme notre destin, notre appel exige de nous sang et sueur, à chaque heure de chaque jour. Aide-nous, cousin. Aide-nous en retrouvant Tolman.
— Clarissa |
Maramoa Patua te remercie de nous avoir ramené notre Clarissa, exilé. C'est le cœur tendre de cet endroit, une âme encore capable d'aimer dans ce désert de haine.
Pourtant, ce cœur tendre court toujours le risque de se durcir ; Tolman ne mérite pas quelqu'un comme Clarissa, mais celle-ci ne retrouvera le sourire que lorsqu'il sera de nouveau à ses côtés.
Tu as la démarche et la grâce d'une femme qui connaît intimement la mort. Pour les hommes, ce savoir est inné ; nous, il nous faut l'acquérir.
Ainsi, d'une femme à une autre, je te demande ton aide, rôdeuse. Je t'en prie, ramène-nous Tolman.
— Clarissa |
Tolman est donc mort. Une autre victime de la cruauté de Piété. Tout compte fait, il s'en est peut-être mieux sorti que certains. Vois Grigor. Tu verras ce qu'implique l'existence sous l'influence de cette sorcière.
Voici ta récompense pour tout ce que tu as fait pour nous. Maintenant, il est temps pour nous de pleurer la disparition de Tolman tout en célébrant la vie de Clarissa.
— Clarissa |
Clarissa pleurera Tolman. Il le faut. Le nuage est toujours plus sombre avant la pluie.
— Tolman |
Hargan prétend beaucoup de choses et ses histoires ne dansent pas toujours au même rythme. Le mensonge étant passible de mort à Ngamakanui, j'ai été élevée comme une enfant de la Vérité. Hargan, lui, est fils de son propre intérêt. Ce n'est ni un guerrier ni un conteur spirituel ; c'est un {korangi}. Je ne sais pas quel est le terme exact dans la langue d'Oriath, mais en langue karuie cela veut dire « Celui-qui-gagne-les-guerres-avec-de-fausses-promesses ».
— Hargan |
Grigor est en équilibre entre deux mondes. Il a un pied sur cette terre, et l'autre dans le royaume de l'esprit et de l'ombre. Quand tu t'adresses à lui, assure-toi de savoir de quel monde surgissent ses paroles.
— Grigor |
Cette Bobine à rubans… pourquoi les Gardes noirs voudraient-ils la protéger à ce point, sur notre rive qui plus est ? Que signifie-t-elle pour eux ? Et pourquoi ne l'ont-ils pas rapportée à leur campement ?
Je ne te pose que des questions sans éléments de réponses, je m'en excuse. Tu as trouvé cette Bobine à rubans près du Temple de Solaris ? Dans ce cas, c'est peut-être aussi là-bas que tu trouveras ces réponses.
— La Bobine à rubans |
C'est une histoire que tous les Karuis connaissent : Voll de Thébrus s'est agenouillé devant mon ancêtre le roi Kaom et a promis la liberté en échange d'une guerre. Pendant que Voll organisait la Rébellion de la Pureté au cœur de l'Empire, Kaom a pris la tête du seigneur Œil de Lion ainsi que toute la côte australe jusqu'à la Crique des sirènes. Ce fut la plus grande conquête que les Karuis n'avaient jamais vue.
— La Rébellion de la Pureté |
Le général Gravicius exige de sa Garde noire une obéissance absolue… Autant dire qu'il est entouré de lâches et d'imbéciles incapables de lever le petit doigt si l'on ne leur en donne pas l'ordre.
Si tu le peux, traverse la rivière et assassine Gravicius dans sa propre caserne. Ainsi, tu extirperas à même le crâne de nos ennemis ce qu'il leur restait d'intelligence.
— Le Général Gravicius |
Tu es la véritable incarnation du {makoru}, le requin. Pas la bête méprisable qui choisit comme proie le nageur solitaire ; non, tu préfères t'en prendre directement à la {waikoama}, la pirogue, pour la renverser et te repaitre des fruits de ton audace. Avec toi, les chasseurs deviennent des proies dont tu peux te délecter à ta convenance.
Prends ceci, {makoru}.
— Le Général Gravicius |
Tu es la véritable incarnation du {makoru}, le requin. Pas la bête méprisable qui choisit comme proie le nageur solitaire ; non, tu préfères t'en prendre directement à la {waikoama}, la pirogue, pour la renverser et te repaitre des fruits de ton audace. Avec toi, les chasseurs deviennent des proies dont tu peux te délecter à ta convenance.
— Le Général Gravicius |
Les citoyens de la Sarn de jadis… Les Nonmourants sont parmi nous depuis des centaines d'années. Livrés à eux-mêmes, ils pourraient bien survivre encore pendant des siècles.
Toutefois, ils ne sont pas immunisés à l'étreinte de la mort pour autant. Il est possible de les tuer… bien que ce ne soit pas aisé.
— Les Nonmourants |
Si je savais comment traverser la rivière en toute sécurité, je porterais la tête de Gravicius à ma ceinture à l'heure qu'il est.
— Franchir la rivière |
Emprunter les égouts sous la rivière… J'aurais dû y penser moi-même. Cela dit, plus tu me dépeins cette concoction des Nonmourants qui se trouve là en dessous, moins je suis tentée de la voir.
Si tu parviens à la détruire, attends-toi à une déferlante de morts-vivants. Les Nonmourants peuplent les ténèbres et rien ne peut leur sembler plus accueillant que des canalisations sous une rivière.
— Franchir la rivière |
Tu as trouvé un passage vers l'autre rive. C'est très bien, vraiment — mais, de grâce, recule un peu. Le parfum des égouts, agrémenté d'une note de mort-vivant rôti… voilà une fragrance pour le moins puissante. Veille bien à ne pas avoir le vent dans le dos quand tu approcheras la tente de Gravicius dans les Casernes. Il serait dommage de perdre l'avantage de la surprise.
— Franchir la rivière |
Il te reste une proie à traquer : une sorcière trop ambitieuse face à une situation qui la dépasse. Bonne chasse, {makoru}.
— Piété |
Tu as fait tienne la plus glorieuse des proies, {makoru} : Piété, Maîtresse de la corruption. Je n'irais pas jusqu'à dire que la guerre est terminée, mais tu as offert à Wraeclast un répit plus que mérité. Grâce à toi, un nouveau jour se lèvera sur cette contrée.
— Piété |
Tu as fait tienne la plus glorieuse des proies, {makoru} : Piété, Maîtresse de la corruption. Je n'irais pas jusqu'à dire que la guerre est terminée, mais tu as offert à Wraeclast un répit plus que mérité. Grâce à toi, un nouveau jour se lèvera sur cette contrée.
Et n'oublie pas que tu as bien vengé Grigor. Il souhaitera te parler.
— Piété |
Tu as fait tienne la plus glorieuse des proies, {makoru} : Piété, Maîtresse de la corruption. Je n'irais pas jusqu'à dire que la guerre est terminée, mais tu as offert à Wraeclast un répit plus que mérité. Grâce à toi, un nouveau jour se lèvera sur cette contrée.
Et n'oublie pas que tu as bien vengé Clarissa. Elle souhaitera te parler.
— Piété |
Tu as fait tienne la plus glorieuse des proies, {makoru} : Piété, Maîtresse de la corruption. Je n'irais pas jusqu'à dire que la guerre est terminée, mais tu as offert à Wraeclast un répit plus que mérité. Grâce à toi, un nouveau jour se lèvera sur cette contrée.
Et n'oublie pas que tu as bien vengé Grigor et Clarissa. Ils souhaiteront te parler.
— Piété |
{Tuer un homme tel que Dominus est un exploit digne de Kaom, le plus illustre de mes ancêtres. Si nous étions à Ngamakanui, j'aurais fait de toi un {makanga}, un guerrier hautement estimé. Mais nous ne sommes pas à Ngamakanui. Nous vivons dans une cité régie par la mort, et t'accorder mon respect est ma seule manière de pouvoir t'honorer.}{Tuer un homme tel que Dominus est un exploit digne de Kaom, le plus illustre de mes ancêtres. Si nous étions à Ngamakanui, j'aurais fait de toi une {makanga}, une guerrière hautement estimée. Mais nous ne sommes pas à Ngamakanui. Nous vivons dans une cité régie par la mort, et t'accorder mon respect est ma seule manière de pouvoir t'honorer.}
— Dominus (récompense) |
Tu as fait tiennes les plus glorieuses des proies, {makoru} : Piété et Dominus, Hérauts du Cauchemar. Je n'irais pas jusqu'à dire que la guerre est terminée, mais tu as offert à Wraeclast un répit plus que mérité. Grâce à toi, un nouveau jour se lèvera sur cette contrée.
— Piété et Dominus |
Cela fait plaisir de te revoir à Sarn. J'aurais espéré que nos retrouvailles se passent sous un ciel plus clément ; hélas, notre cité demeure assombrie par les nuées du conflit.
Lunaris, éternelle déesse de la lune et sa sœur, Solaris du soleil, sont revenues pour réclamer ce qui leur a un jour appartenu. Deux sœurs jumelles de forces identiques, deux rivières impétueuses balayant tout sur leur passage.
Nous sommes comme des animaux acculés attendant le déluge qui nous noiera sûrement. Mais il existe deux trésors anciens, l'Orbe solaire et l'Orbe lunaire... Là réside notre espoir... Notre ultime espoir.
— Solaris et Lunaris |
Mes yeux de chouette ont observé la déesse du soleil de loin. L'Orbe solaire se trouve à l'intérieur de son temple, gardé par son serviteur le plus dévoué ; un exilé qui, dans sa folie, s'est mis à se faire appeler « l'Aube ».
Cet orbe est la graine qui doit être arrachée des mains de ce nouveau fils pour être plantée aux pieds de sa mère ancestrale.
— L'Orbe solaire |
J'ai étroitement surveillé cet exilé flagorneur qui se fait appeler « le Crépuscule ». Celui-ci a transporté l'Orbe lunaire dans le Temple de Lunaris et n'en est pas ressorti, d'après ce que j'ai pu voir.
Il s'accroche sans doute à cet Orbe comme si c'était le sein nourricier de sa mère adoptive. Si tu parvenais à l'arracher de cette mamelle pour déposer l'Orbe aux pieds de la mère éplorée, nous pourrions peut-être voir la lune elle-même tomber enfin.
— L'Orbe lunaire |
Par la terre et le ciel, le pouvoir des déesses repose en tes mains ! Prends ces graines et plante-les dans la pierre fertile à leurs pieds. Selon ce que j'ai pu comprendre, les Orbes devraient faire pousser des membres et donner chair et sang à Solaris et Lunaris afin qu'elles engagent le combat avec toi.
En espérant qu'il en soit ainsi, et que tu abattes ces déesses comme un bûcheron abattrait deux vieux arbres obstinés.
— Les Orbes solaire et lunaire |
Tu nous as offert le cadeau le plus précieux : la liberté. Maintenant que ces divines despotes ont disparu, nous nous retrouvons en effet libres de vivre nos vies tel que nous le souhaitons, et non tel qu'on nous l'impose.
En temps voulu, toute la cité de Sarn te remerciera. Laisse-moi déjà prendre les devants.
— Solaris et Lunaris |
Grigor est le papillon qui s'est fait arracher les ailes par un enfant cruel, et ce lieu de répit est devenu une cage pour sa douleur, un vivier de mauvais souvenirs. Nous avons beaucoup parlé, et Grigor m'a fait part de sa décision. Il ne peut plus vivre avec les tourments que Piété a injectés dans son cœur.
Dans un élan digne du guerrier-poète qu'il est, Grigor est parti vers l'inconnu pour trouver le remède qui soulagera son corps et son âme, ou pour mourir en essayant.
— Grigor |
Les morts n'aiment pas les vivants, et les vivants ne peuvent pas aimer les morts. Les gens ont peur de ce qu'ils ne comprennent pas. Je comprends Clarissa. Je n'ai pas peur d'elle ; j'ai peur pour elle.
— Clarissa et Tolman |
Si moi je suis la chouette vigilante, alors toi tu es le faucon courageux, plongeant à toute allure pour arracher de tes serres le serpent enroulé autour du cou de l'enfant. Clarissa portera ces blessures jusqu'à la fin de ses jours, mais je suis heureuse que tu aies été là pour l'empêcher de suivre sous terre ce pauvre Tolman.
Maintenant que Clarissa a perdu son amour pour la mort, peut-être pourra-t-elle enfin embrasser la vie à nouveau.
— Clarissa et Tolman |
{J'étais sortie chercher de la nourriture pour notre campement comme un chat à l'affût, mais ce que j'ai vu avancer parmi les ruines m'a fait me sentir aussi vulnérable qu'une petite souris.
C'étaient des guerriers parsemés de gemmes qui martelaient la terre, menés par le plus fort d'entre eux... Un Capitaine. J'avais déjà entendu parler de ces légionnaires sertis qui avaient autrefois été les lames personnelles de l'empereur Chitus. Mais ils sont de retour, dirigés par ce Capitaine. Ravalant ma peur, je l'ai suivi et j'ai aperçu des forces massées derrière la Porte des récoltes.
Exilé, je sais qu'il est injuste de te le demander, car tu as déjà tant fait pour nous, mais si tu pouvais trouver et éliminer ce Capitaine et ses hommes, je t'honorerais grandement.
Notre petite ville ne pourrait pas survivre à un assaut de l'ampleur de celui que le Capitaine est susceptible de mener contre nous.}{J'étais sortie chercher de la nourriture pour notre campement comme un chat à l'affût, mais ce que j'ai vu avancer parmi les ruines m'a fait me sentir aussi vulnérable qu'une petite souris.
C'étaient des guerriers parsemés de gemmes qui martelaient la terre, menés par le plus fort d'entre eux... Un Capitaine. J'avais déjà entendu parler de ces légionnaires sertis qui avaient autrefois été les lames personnelles de l'empereur Chitus. Mais ils sont de retour, dirigés par ce Capitaine. Ravalant ma peur, je l'ai suivi et j'ai aperçu des forces massées derrière la Porte des récoltes.
Exilée, je sais qu'il est injuste de te le demander, car tu as déjà tant fait pour nous, mais si tu pouvais trouver et éliminer ce Capitaine et ses hommes, je t'honorerais grandement.
Notre petite ville ne pourrait pas survivre à un assaut de l'ampleur de celui que le Capitaine est susceptible de mener contre nous.}
— La Légion des Sertis |
Ils ont foulé nos contrées à une époque de grands tumultes, telles de cruelles ombres hideuses projetées sur les murs d'argile de nos demeures en ruines. Le thaumaturge Malachai les a créés pour nourrir ses vaines ambitions issues de ses plus sombres fantasmes.
L'empereur Chitus considérait que les légionnaires lui appartenaient, que tous les hommes sertis marcheraient au rythme de son propre cœur de cristal. Mais lorsque la silhouette de l'empereur s'est effondrée, brûlée par la lumière d'hommes véritables, une partie de la légion a subsisté.
Le cataclysme a changé ces légionnaires en monstres, une autre variation de morts-vivants sans volition. Cependant, leur Capitaine semble avoir conservé ses facultés et une partie de son savoir de guerrier.
Ce sont surtout ses soldats qui m'inquiètent. S'il advenait qu'eux aussi passent de machines à tuer sans cervelle à quelque chose de bien pire...
— Les Sertis légionnaires |
{Une nouvelle fois, mon courageux rapace fauche une vipère des hautes herbes. Je t'offre une récompense, mais mon esprit demeure troublé. Que le Capitaine gît pourrissant et mangé par les mouches me rassure, mais si les légionnaires sertis peuvent retrouver leur conscience, alors est-ce que toutes les monstruosités bercées par la Non-mort peuvent faire de même ?
Mes pensées se tournent vers les galeries et les grottes qui s'étendent en dessous de Sarn. Une civilisation souterraine de non-morts pourrait-elle être en train de croître et de se rassembler à l'heure où nous nous parlons ? De telles pensées ne sont pas propices à un sommeil tranquille.}{Une nouvelle fois, ma courageuse rapace fauche une vipère des hautes herbes. Je t'offre une récompense, mais mon esprit demeure troublé. Que le Capitaine gît pourrissant et mangé par les mouches me rassure, mais si les légionnaires sertis peuvent retrouver leur conscience, alors est-ce que toutes les monstruosités bercées par la Non-mort peuvent faire de même ?
Mes pensées se tournent vers les galeries et les grottes qui s'étendent en dessous de Sarn. Une civilisation souterraine de non-morts pourrait-elle être en train de croître et de se rassembler à l'heure où nous nous parlons ? De telles pensées ne sont pas propices à un sommeil tranquille.}
— La Légion des Sertis |
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