Lore
- Miscellaneous Lore
- Giants
-
Subissant soif, feux, froid et déferlantes,
les géants anciens se dressent, résolus,
tandis que dans la plus profonde et sombre terre,
leur étreinte s'étire toujours plus loin. -
Les monstrueux hommes d'antan utilisaient eux aussi des arcs,
les leurs étaient juste plus grands. -
La légende parle d'arcs si puissants que seuls les géants pouvaient les armer.
-
Des anciens géants, aucun ne subsiste,
Leur seule trace est une douleur triste. -
Du sang de géant que l'on ne peut dompter,
aussi imprévisible qu'une flamme non surveillée. - The Great Fire
-
« Le sujet montre un plus grand appétit
qui semble s'accentuer à mesure qu'il mange.
En réponse, les caractéristiques physiques du sujet
ont commencé à changer.
La peau est devenue rugueuse, le visage plus pâle et allongé. »
– Journal de Maligaro -
Lorsque la montagne répandit ses flammes, la Première de la Nuit se tissa un filet
et disparut ainsi dans la nuit, portée par ses vents chauds.
Il est peut-être impossible de vivre à l'abri du danger,
mais nous pouvons apprendre à vivre avec lui. -
Il y a longtemps, l'océan était une mare où vivait un poisson doré
qui lui apportait la lumière et maintenait son eau fraîche.
Lorsque le ciel s'est embrasé, le poisson a plongé dans les profondeurs
pour ne jamais remonter, et l'eau s'est mise à croupir. -
Du nord au sud, la mer de feu s'étendait,
Déversant des vagues de flammes de colère,
Toujours plus hautes et plus affamées,
À chaque terre consumée. -
Quand le brasier se propagea à travers le pays,
ce fut le Premier du Ciel qui roussit ses plumes
en allant étouffer les flammes. -
Après que les flammes venues du ciel se sont abattues sur la ville pour l'engloutir,
tout ce qui en restait n'était que l'ombre de ce qui avait disparu, comme figée dans le temps,
tel le murmure d'accomplissements effacés. -
Les êtres vivants qui ont survécu aux flammes purifiantes sont rares.
Ceux qui y sont parvenus ont grandi...
Et changé... -
« Le sujet a été soumis à un manque prolongé de nourriture.
De petits rations semblent avoir un effet important sur sa santé physique
et provoquent des régurgitations violentes, presque haineuses.
Ce sujet est très prometteur. »
– Journal de Maligaro -
« La fuite du sujet a occasionné la mort de l'un de mes assistants
et la mutilation irréversible d'un autre après l'avoir nourri.
Nous avons dû mettre un terme définitif à l'expérience
et lancer immédiatement la production de masse. »
– Journal de Maligaro -
Le ciel, la terre, le peuple s'embrasèrent.
Le peu qu'il resta fut bientôt frappé par des orages dévastateurs.
L'hiver arriva sans crier gare et sévit pendant une génération entière.
La civilisation fut non pas simplement paralysée,
mais tout bonnement renversée, effacée. -
« Le territoire a autrefois été ravagé par un grand incendie qui a réduit nos chefs en cendres.
L'urne contient exactement ce que vous imaginez et prouve l'ancienneté de notre longue lignée. » - Basilisks
-
L'Acide de basilic dort dans le cœur de ces monstres venimeux, des monstres que je ne peux toutefois blâmer pour leur façon d'être.
Ce sont des créatures tragiques dont l'histoire est plus liée à la mienne que je ne le voudrais. Hélas, la création de la Braise noire a engendré des sous-produits des plus malheureux.
Quoi qu'il en soit, nous n'atteindrons jamais nos objectifs si je perds mon temps à me morfondre sur mes erreurs passées. -
La noblesse envisagea un jour de capturer les Basilics et d'en faire
d'exotiques animaux de compagnie. Cela ne fit que nourrir la vilenie de leurs
coeurs, et avec le haineux acide qui se distilla en elles, les créatures devinrent
infusées d'aigreur jusque dans la moelle de leurs os. - Esprits tourmentés
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...the spirits of tormented criminals that yield their ill-gotten gains when slain. Eager to protect their trove, these spirits flee when encountered and imbue nearby monsters with dangerous powers... It's also possible for spirits to possess rare and unique enemies, greatly increasing their threat (and value!) to treasure- seeking exiles.
--https://www.pathofexile.com/forum/view-thread/1111831
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C'était une époque si marquée par la décadence, la cupidité et la cruauté
que les dorures ornaient même les tombes des meurtriers. -
« Un filet d'encouragement liquide est souvent
nécessaire pour garnir la confession parfaite. »
- Brutus, gardien d'Axiom -
La vérité réside en chaque homme si l'on creuse bien.
De nombreuses confessions ont été trouvées dans les entrailles d'Axiom. - Warbands
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I designed the Mutewind so I can offer a few of my behind-the-scenes intentions for them:
I always imagine the reason they're hostile to you is that to them you're no different from the Rogue Exiles - a dangerous criminal made even more so by embracing the dark powers of a corrupted land.
I also intended them to have a very merit-based heirarchy [sic]. Their headgear is made from beasts they've hunted, and if we had the 3D art to show it would probably be personalized for each member. This philosophy is reflected in their succession rite [Mutewind Seal Unset Ring].
The three highest ranking Mutewind members have the most distinctive headgear - each is the result of a legendary hunt.
They also talk about their 'bloodline' [Mutewind Whispersteps Serpentscale Boots] being free of corruption, but they aren't all blood relatives. I see it as meaning they consider each other family, in the "once you're in, you're one of us and you've forsaken all of your previous ties" sense.
Disclaimer: The fact this stuff isn't explicitly said in the game means it could be contradicted at a later date, but hopefully it's interesting on its own.--Dan_GGG, https://www.pathofexile.com/forum/view-thread/1659337
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For Warbands, the flavour texts for each unique item told you something about the band. The shield was the motto, and the boots spoke of their motivation. The Ring told of their succession method.
The Warband Cache's [sic] each talk about the homeland of the respective Warband.--Qarl, https://www.pathofexile.com/forum/view-thread/1659337
- Rougelame
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Le sang versé est du sang partagé.
-
Les vapeurs caustiques qui montent de la caldera
tuent presque tout ce qui se trouve dans le sens du vent.
Les Rougelame, cependant, ne font que perdre la raison. -
Pour accéder au statut de chef, l'enfant d'un chef de guerre Rougelame
doit prendre le bandeau des cendres
encore chaudes de son père. -
Notre foyer a disparu
Sous la grande montagne de notre complaisance.
Nous devons prouver notre valeur au Grand Fondu
En rassasiant sa soif de vie. - Ventmuet
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Embrasse la neige ou meurt enseveli.
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Peu parviennent à traverser les plaines arides
pour atteindre le pied de la montagne.
Les montagnards s'assurent que les autres ne gagnent pas son sommet. -
Lorsque le corps d'un chef défunt est conduit au sommet du pic funéraire,
les prétendants au pouvoir doivent accomplir l'ascension ensemble.
L'un d'eux revient avec le sceau.
Les autres ne reviennent pas du tout. -
La corruption balaye ce pays,
Mais notre lignée est pure.
Il est de notre devoir qu'il en reste ainsi. - Selrance
-
Les seigneurs de la mer ne s'inclinent devant personne.
-
Pendant des générations, les douces marées de Pondium
ont abrité les contrebandiers, les assassins et les voleurs,
et ont permis à leur rancœur et à leur nombre de croître. -
Accordé au plus ancien capitaine de la flotte,
cet anneau finit toujours par être rejeté sur le rivage,
encore accroché à un doigt sectionné. -
Ces profiteurs de Théopolis ont mis nos têtes à prix.
Voyons qui paiera pour la leur. -
« Exilé en mer ? Vous rigolez ?
Je suis plus libre que je l'ai jamais été. »
– Capitaine Weylam "la Carie" Roth, de la Crête noire -
Pense au pire endroit que tu peux imaginer. C'est Pondium. Maintenant, pense à la meilleure maison de passe que tu as eu le plaisir de fréquenter, à en damner un dieu. C'est aussi Pondium. Un « paradis des pirates » plein de corps à poignarder, d'orifices à remplir et de liqueurs diaboliques à imbiber.
Les Selrance contrôlent l'île en entier, et ils s'assurent qu'elle demeure à la hauteur des attentes les plus basses.
J'imagine qu'elle n'a pas beaucoup changé depuis la dernière fois où j'y ai mis les pieds. C'est l'endroit idéal pour se dégourdir le sabre et pour faire l'amour à une plantureuse putain putassière dans une ruelle derrière un bouge bondé de paltoquets ! -
« Que les empotés ressentent la peur jusque
dans les valseuses et que nos lames aillent la rejoindre ! »
– Cri de ralliement de Roth la Carie -
Ouais, ces Selrance font pas dans la rigolade. En plus, ils sont dirigés par quelqu'un de mon propre sang, ma petite sœur Lussi ! Ils l'appellent la « Mère de la pourriture » maintenant. Il fut un temps où c'était moi leur chef, à l'époque où les Selrance n'avaient qu'un seul but en tête — razzier, saccager et piller jusqu'à plus soif !
La Lussi a été mon second pendant des années, mais le parfum du pouvoir qui vient avec le rôle de capitaine lui a monté à la tête, et elle s'est mutinée contre moi ! Ma propre sœur ! Elle m'a largué sur une île déserte au milieu de nulle part, la chienne ! Ça m'a pris des mois pour revenir sur le continent !
Depuis ce temps-là, le clan des Selrance n'augure rien de bon pour personne. Autant avant ils adhéraient au code d'honneur des pirates comme il se doit, autant maintenant c'est une bande de malades mentaux en liberté qui terrorisent tout le monde pour faire fortune. -
Aucun pirate n'a plus grande renommée que Weylam « la Carie » Roth. À l'époque où Fairgraves était encore un louveteau de mer à peine amariné, la Carie hantait déjà le Détroit d'Oriath à bord de son vaisseau, la Crête noire.
On dit qu'il aurait construit cette dernière de ses propres mains et qu'il aurait renforcé sa coque avec les os d'un gigantesque monstre marin qu'il aurait tué seulement avec un harpon et une bouteille de rhum. On n'a jamais connu un navire aussi agile et redoutable, comme si l'esprit de cette créature vivait toujours parmi ses planches.
Personne n'a revu la Carie depuis au moins vingt ans, mais je sais où se trouve la Crête noire : au Cimetière des navires. On dirait bien que Weylam Roth a partagé son dernier repas avec Merveil. -
Tiens, laisse-moi te raconter une histoire sur Weylam Roth, mon illustre grand-père.
Au moment où le reste de l'équipage prenait la fuite face au grand monstre blanc, Weylam chargea son dernier harpon. Il jura alors, devant le ciel et la mer, que lui et seulement lui aurait enfin la peau de ce rejeton bâtard du Roi des Embruns.
Il fit feu, et le harpon alla se ficher entre les côtes de la créature qui disparut aussitôt sous la surface de la mer en furie. D'épais nuages de sang éclosirent comme des roses dans les eaux sombres et, aussi incroyable que cela puisse paraître, la mer devint encore plus noire qu'elle ne l'était déjà...
Il utilisa les os de ce monstre pour renforcer la coque de son navire, la Crête noire. Le vieux Roth la Carie est une véritable légende, le plus héroïque des pirates. J'espère seulement qu'un jour mes propres péripéties parviendront jusqu'à ses oreilles et le rendront fier de sa petite-fille qu'il fut forcé de laisser derrière lui. -
Lilly Roth ? La petite-fille du légendaire Roth la Carie ? Oh, excuse-moi si j'ai l'air un peu… fébrile. Ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de rencontrer un membre de la royauté des mers. Je veux dire, tu sais ce que je pense des pirates, mais les Roth ont autant en commun avec ces sales rats que... qu'un requin avec un poisson rouge.
Le sang de son grand-père coule dans les veines de Lilly, ça se voit au premier coup d'œil. Contemple l'éclat qui brille dans son regard, la rougeur de son teint... Voilà les traits d'une princesse pirate, ça ne fait aucun doute. - Renegades
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Ne te laisse pas aveugler par la lumière
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Comme tirés par des ficelles divines,
les puissants sont attirés vers les puissants,
brisant toute loi ou moralité se trouvant dans leur chemin. -
L'homme qui change souvent de loyautés,
découvre vite qu'il n'en a aucune. -
Combattre un ennemi sur son territoire est une erreur tactique.
Approprie-toi son territoire et l'erreur deviendra sienne. - Les Précurseurs (ligue Harbinger)
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La trêve millénaire a été rompue car les insondables ont emprisonné leur propre dieu.
S'ils décident d'entreprendre une nouvelle invasion, ils ne nous préviendront pas. -
Guerriers d'une terre lointaine,
vous entamez un périple
duquel vous pourriez ne pas revenir,
mais qui nous profitera à tous. -
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<>< >< >< > - L'Ordre du Djinn
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Exilé, je crains de ne pas avoir été entièrement honnête avec vous. Cette fosse poussiéreuse était jadis l'Index interdit, et j'en étais la gardienne. Que vous n'en ayez jamais entendu parler n'est pas surprenant. Son existence fut un secret absolu durant d'innombrables générations, connu seulement de mon akhara
-
Il y a fort longtemps, mon akhara fut chargé de protéger le peuple de Wraeclast contre lui-même. Il existe bien des artefacts au pouvoir immense, vous-même en avez certainement croisés quelques-uns au cours de vos pérégrinations. Mais il est des artefacts au pouvoir si démesuré qu'ils en mettent le monde entier en péril. Des artefacts tels que les Cornes de Kulemak. L'Ordre du Djinn existe dans le but de garder de tels pouvoirs scellés et inconnus de tous. Il vaut mieux que le monde oublie jusqu'à l'existence même et de ces artefacts, et de notre ordre. Cela permet d'éviter les conflits pour le contrôle d'un pouvoir qui ne saurait être contrôlé.
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Les règles de mon akhara interdisent formellement aux femmes de connaître le toucher d'un homme. Pas de familles, pas de langues trop pendues, pas de mauvaises surprises. Mais rien n'est dit à propos de deux femmes... Lorsque notre tâche sera enfin accomplie, je pense que j'apprécierais des liens plus forts avec elle. Peut-être même que l'on pourrait prendre des orphelins sous notre aile.
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Vous n'avez jamais entendu parler de nous parce que c'est ainsi que cela devait être. Je dis nous... en vérité, il ne reste plus que moi. Nous venions de tous horizons, mais nous étions tous des orphelins, recueillis et élevés par l'Ordre, avec pour instruction de ne jamais en parler à quiconque sous peine de mort. Cela peut paraître sévère, je le conçois, mais l'importance de notre devoir était telle qu'une vie de solitude dans les ombres était nécessaire.
Pendant des centaines, peut-être même des milliers d'années, l'Ordre est resté secret, jusqu'au jour où Janus Pérandus... cet... cet imbécile... il nous a vendus. Dans l'unique but de récupérer les derniers vestiges de sa gloire ancestrale. À l'instar de son arrière-grand-père Chitus, il nous a potentiellement tous condamnés. -
Vous avez déjà entendu parler de la renommée de la famille Pérandus, j'en suis persuadée. Richissime, puissante et coupable d'avoir donné à Malachai l'opportunité de dévaster Wraeclast, il y a quelques siècles de cela. Le plus célèbre des Pérandus était l'empereur Chitus, mais certains vestiges de son infâme lignée perdurent encore de nos jours.
Janus est l'un de ces vestiges. C'était un orphelin, lui aussi, mais avec un nom valant son pesant d'or et des coffres familiaux vides, personne n'en a voulu. Personne, excepté mon akhara.
Pour moi, cela ne fait aucun doute : le fait qu'il soit le seul autre survivant et qu'il soit désormais un influent membre du Syndicat immortel ne peut avoir qu'une seul explication. C'est lui qui nous a vendus.
Le seul bon côté des choses dans tout cela, c'est que je vais être en mesure de plonger mes lames dans sa chair, encore, encore et encore. - Members & Research
-
Vos visions ont conduit les Azmériens
dans un monde abandonné des Vaal.
Ils vous ont rejeté, jeune Égrin,
mais l'Ordre du Djinn vous accueille en son sein. -
Égrin du Vide entre les Étoiles, Diseur de vérités impures,
nous vous maudissons, vous dont l'âme reflète la folie du néant ! -
Égrin du Vide entre les Étoiles, Forgeur de la Lame d'obturation,
que votre nom soit racheté par votre sacrifice inattendu. -
À compter de ce jour, vous n'êtes plus
une orpheline, jeune Bétucia.
L'Ordre du Djinn sera désormais votre famille. -
Pour votre loyauté et votre vaillance,
honorable Bétucia, nous sommes fiers
de remettre le contrôle des artefacts oniriques
entre vos mains expertes. -
Bétucia, Porteuse de la Lame d'obturation,
l'Ordre du Djinn perdurera grâce
à votre sacrifice, mais souffrira pour toujours
de vous avoir perdu. -
Ceux des Cimes vous traitaient d'impure, jeune Qianga,
mais l'Ordre du Djinn voit en votre singularité
la source de votre force. -
Qianga des Étoiles, Brave rêveuse, Celle du Froid céleste !
Ce sont là des titres que nous attribuons à ceux des nôtres
dont l'âme parle à l'indicible. -
Qianga des Étoiles, Celle qui livra la Lame d'obturation aux Veilleurs,
partez à présent, que votre vie à moitié rêvée
ne soit plus troublée par des cauchemars de faims achromiques. -
Les Veilleurs sont devenus silencieux et pourtant ils hurlent toujours.
Quelque chose rôde parmi les étoiles de nos rêves, frappe à notre porte,
nous murmure des paroles avec la voix d'amis depuis longtemps disparus… -
Vous fûtes un dommage collatéral de la cruelle guerre karuie,
Narumoa sans âge, mais nous vous avons recueillie
et avons pansé vos plaies.
Selon les lois des vôtres, vous nous êtes désormais liée. -
Bien que vos pairs vous craignent, Narumoa,
les anciens ont décidé que votre don de clairvoyance
était idéal pour s'occuper de tous les artefacts
qui cherchent à subvertir les intentions du Destin. -
Vos siècles de bons services nous ont été inestimables, Narumoa.
Partez maintenant, retournez auprès d'Hinekora et
rejoignez vos ancêtres dans les Couloirs des morts. -
Hinekora a envoyé au monde un nouveau héraut, mais cette hatungo suit une autre voie.
Nous nous retrouvons aveugles et assujettis aux caprices du destin. -
Les Marakeths vous ont abandonnée à votre sort
dans le désert, jeune Sumeï, mais nous avons perçu
le potentiel que vous détenez en vous.
L'Ordre du Djinn sera désormais votre akhara. -
Étant la meilleure de nos Gardiens des traditions,
honorable Sumeï, la tâche vous incombe à présent
d'enquêter sur la mystérieuse duplication
des artefacts de puissance. -
Reposez en paix, Sumeï, Maître-Gardienne des traditions.
L'Ordre consignera à jamais le terrible secret
qui accabla vos dernières années. -
Les livres ont été brûlés et les scribes se sont immolés.
Quel terrible secret ont-ils bien pu mettre au jour ?
Il nous faut enquêter même si des siècles se sont écoulés. -
Une querelle entre Ézomytes sacrifia les vôtres, jeune Agnar,
mais nous vous avons extirpé des flammes à temps.
L'Ordre du Djinn sera désormais votre clan. -
Nul d'entre nous ne comprend les bêtes qui peuplent ce monde
autant que vous, honorable Agnar.
Il vous incombe dorénavant de percer
les mystères des artefacts sauvages. -
L'Ordre du Djinn était votre clan
du temps de votre vivant, Agnar, Maître des Bêtes,
mais les Premiers rappellent maintenant à eux leur fils favori.
Le don de leurs Visions reviendra dorénavant à un autre. -
Sans Maître des Bêtes expérimenté pour leur trouver de nouveaux domaines,
les Premiers, dans leur chasse dévastatrice, se rapprochent inexorablement de Wraeclast. -
Ceux qui résident sur les braises ont cherché
à vous jeter en pâture à leur dieu volcanique, jeune Omid,
mais nous vous avons recueilli à temps.
L'Ordre du Djinn sera désormais votre tribu. -
Nous vous assignons la tâche, honorable Omid,
d'enquêter sur ce mystérieux « Xoph »
et sur les artefacts liés aux déchirures
des frontières de notre monde. -
Omid, Maître chercheur, a laissé
à sa mort une ultime consigne :
le monde ne doit jamais savoir. -
L'ultime consigne du Maître chercheur a été enfreinte.
Le Haut templier a appris la vérité sur notre situation
et sa peur précipitera le monde vers sa chute. -
Jeune Tsarsk, vous étiez un enfant brisé et oublié
gisant les yeux vitreux dans une fosse de chair de Trarthus,
mais l'Ordre du Djinn vous a trouvé et vous a purifié. -
Votre âme torturée vous a longtemps tenu à l'écart de vos pairs, Tsarsk,
mais elle a attiré d'autres âmes qui partagent votre tourment.
Votre tâche consistera à apaiser ces esprits troublés. -
Englouti par votre propre noirceur,
vous avez tout de même su sauver un nombre incalculable
d'autres âmes du malheur éternel, jeune Tsarsk.
Contrairement à vos craintes, vous avez été tout sauf inutile. -
Sans quelqu'un pour parler aux morts, le nombre considérable d'esprits tourmentés,
dénués tout autant de voix que d'espoir, ne fait que croître.
Le soleil s'assombrit à chaque année qui passe. -
Votre peuple ne foule peut-être plus le sol de ce continent, jeune Revna,
mais vous trouverez en l'Ordre du Djinn un nouveau foyer. -
Tandis que vous explorez les mystères de ce monde, apprenti Revna,
n'oubliez pas qu'il faut apprendre du passé et non se laisser consumer par celui-ci. -
Nous vous mettons en terre au cœur de la forêt, forgerune Revna, afin que pour toujours
vous demeuriez à l'abri du regard des étoiles qui vous terrifiaient tant lors de vos derniers jours.
Que les secrets que vous emportez dans la tombe ne soient plus un fardeau pour vous. -
Les ténèbres déferlent depuis les ombres du passé. Un mal ancestral remue. Les étoiles observent, éternellement indifférentes, perpétuellement menaçantes. Comme plus personne ne connaît
le secret, nous sommes désormais sans défense face à l'inconnu. -
En tant que premier Selrance à joindre l'Ordre du Djinn,
vous avez tout à prouver, jeune Raethan.
Nous croyons tous que vous y parviendrez. -
Pour avoir su maîtriser et contrôler la puissance de la foudre,
vous êtes désormais chargé, Raethan,
d'effectuer des recherches sur cette nouvelle source d'énergie. -
Que la postérité ne se souvienne point de lui en tant que Raethan le Traître.
Sa découverte fut trop importante pour qu'elle demeure sous verrous.
Pour le meilleur ou pour le pire, elle repose maintenant
entre les mains de la civilisation. -
La folie a pris la forme d'une machine en marche.
Partout alentour foisonnent la foudre domestiquée,
les visages sinistres et les froides ambitions.
La civilisation provoquera sa propre perte. -
Le groupe de hors-la-loi auquel vous apparteniez vous a abandonné
quand leur guet-apens a échoué, jeune Rindwik.
Maintenant que vous connaissez notre existence,
nous ne pouvons vous laisser partir. Deux choix s'offrent à vous. -
Les vôtres étaient des renégats, Rindwik,
mais vous avez su nous prouver votre loyauté.
C'est vous qui dirigerez la défense martiale de nos expéditions. -
Le Maître guerrier Rindwik n'a succombé qu'à un seul adversaire : la vieillesse.
Seuls les plus grands soldats peuvent s'en vanter. -
À défaut d'une présence martiale conséquente, les renégats se soulèvent à nouveau.
Leurs poisons menacent d'obscurcir le pays. -
Votre foi et notre Ordre ne sont pas opposés, jeune Eutychus.
Que ceci soit le point de départ d'une nouvelle ère de coopération. -
Diacre Eutychus, vous êtes nos yeux et nos oreilles dans la Chambre.
Par conséquent, nous vous accordons l'accès à un domaine
que nous ne pouvons explorer nous-mêmes, faute de ressources. -
Au vu du sort final réservé au diacre Eutychus
et aux hommes du cardinal Sanctus Vox,
il est décrété que nul n'ira défier le Domaine, sans quoi
il nourrira lui aussi cette infâme voracité pour l'éternité.
-
L'ouverture béante du passage qui relie Wraeclast et la contrée intemporelle
nous pousse au bord du gouffre d'une guerre éternelle.
Et il ne reste plus personne pour nous empêcher d'y sombrer. -
Vos ancêtres ont été calomniés par l'Histoire, jeune Sarina Titucius,
mais sachez qu'aux yeux de l'Ordre du Djinn,
vous entamez un nouveau départ. -
Pour avoir su déchiffrer le langage des insondables, honorable Sarina,
nous vous chargeons d'enquêter sur leurs intentions dans nos terres. -
Pour votre bravoure par-delà la Porte, Sarina Titucius,
nous vous honorons du premier scarabée doré
à être décerné à quelqu'un d'encore vivant.
Que votre vigilance ne vous quitte jamais. -
La trêve millénaire a été rompue car les insondables ont emprisonné leur propre dieu.
S'ils décident d'entreprendre une nouvelle invasion, ils ne nous préviendront pas. -
Nous vous avons sauvé de l'océan déchaîné, jeune Dhunan,
mais nous ne pouvons vous ramener chez vous. L'Ordre du Djinn
vous offre une place à Wraeclast. -
Pour avoir utilisé les techniques de votre patrie afin de contenir
la peste fongique, honorable Dhunan, vous mènerez la guerre
pour l'éliminer et mettre fin à un siècle de cycles d'infestations. -
Reposez en paix, Maître de l'infestation Dhunan, sur les
lointaines côtes de votre foyer. Une expédition dangereuse,
mais digne de celui qui donna sa vie pour purifier Wraeclast. -
La peste fongique est de retour, et ses racines se sont adaptées.
Le Cœur infesté que Dhunan a théorisé, jamais découvert à ce jour
Doit toujours exister quelque part, mais hélas
il ne reste plus personne en mesure de le détruire. -
Nous vous avons extirpé de cet amoncellement de cadavres, jeune Ixchel,
tandis que la terreur plongeait votre peuple dans la folie.
Les dieux ont peut-être disparu,
mais l'Ordre veillera sur vous désormais. -
Pour avoir infiltré le Clergé de Yaomac et être revenu
avec leur forme endormie, Ixchel, nous vous saluons.
Votre prochaine tâche consistera à infiltrer le Temple de Chaos. -
C'est notre erreur, Ixchel Détroussedieu, qui a provoqué votre sort.
Chaos ne dort pas, et n'est donc pas un dieu ;
et en réponse à votre souffrance éternelle,
vous avez nos remords éternels. -
La silencieuse guerre d'ombres et de luttes doit être mise de côté.
Ordre et Chaos doivent s'allier face au raz-de-marée qui approche. - Le Syndicat immortel
-
Certains des membres que nous avons croisés... eh bien, comment dire... ils sont revenus d'entre les morts. Je ne vois pas de meilleure façon de le dire.
Ce ne sont pas des zombies sans cervelle. J'ignore comment, mais ceux qui reviennent sont... intacts. Voilà probablement ce qui justifie le côté "immortel" de leur Syndicat. L'immortalité est dangereuse, même entre les mains de ceux qui sont bien intentionnés. -
Enfin, nous avons un nom : Catarina. J'ai entendu parler d'elle. Elle était une puissante nécromancienne dont les talents furent... utilisés à mauvais escient. J'ignore précisément comment elle a appris à ramener les morts à la vraie vie, mais... j'ai des soupçons à ce sujet. Et j'ai de bonnes raisons de croire qu'un tel pouvoir s'accompagne d'un prix des plus élevés à payer.
Il y a de fortes chances qu'elle s'acquitte de ce prix par des moyens plus qu'inhumains.
Nous devons découvrir où elle se cache. Nous ne pouvons prendre le risque de la laisser continuer. -
Les contours de cette affaire sont enfin clairs. Catarina a obtenu les Cornes de Kulemak, un artefact capable de manipuler librement l'énergie même de la vie. Elle est en quête de pouvoir, un pouvoir non seulement magique, mais également politique. Être en mesure d'octroyer l'immortalité est à n'en pas douter un atout de taille lorsqu'il s'agit de négocier.
Wraeclast est morcelé. Beaucoup de petites sociétés existent, séparées par de vastes étendues de terre. Mais il n'en sera pas toujours ainsi, et Catarina le sait. Elle voit à long terme. Elle se considère comme une Reine immortelle attendant son heure.
Ses subordonnés n'osent s'opposer à elle, car elle a aussi bien le pouvoir d'offrir l'immortalité que celui de la reprendre.
Mon Ordre avait de bonnes raisons pour dissimuler les Cornes pendant tout ce temps, et nous sommes désormais aux premières loges pour en apprécier la pertinence. -
Les contours de cette affaire sont enfin clairs. Catarina a obtenu un artefact capable de manipuler librement l'énergie même de la vie. Elle est en quête de pouvoir, un pouvoir non seulement magique, mais également politique. Être en mesure d'octroyer l'immortalité est à n'en pas douter un atout de taille lorsqu'il s'agit de négocier.
Wraeclast est morcelé. Beaucoup de petites sociétés existent, séparées par de vastes étendues de terre. Mais il n'en sera pas toujours ainsi, et Catarina le sait. Elle voit à long terme. Elle se considère comme une Reine immortelle attendant son heure.
Ses subordonnés n'osent s'opposer à elle, car elle a aussi bien le pouvoir d'offrir l'immortalité que celui de la reprendre.
Elle est un tyran en devenir, et plus nous la laisserons accumuler du pouvoir, plus il sera difficile de la destituer. -
Nous n'avons été instruits que de ce qui s'est transmis d'une génération à l'autre. Selon nous, les Cornes sont l'outil de vie et de mort ultime, capable d'absorber l'essence même de l'existence de n'importe quel être vivant. Nous ignorons leur origine. Peut-être s'agit-il d'une partie de la dépouille d'un puissant animal, mort depuis longtemps. Peut-être est-ce une création des dieux eux-mêmes.
Quoi qu'il en soit, je pense que ce sont les Cornes qui ont donné aux membres du Syndicat immortel leur incroyable aptitude à revenir intacts d'entre les morts.
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Je ne le croirais pas si je n'avais pas vu de mes propres yeux les bateaux s'échouer sur les rivages de Wraeclast. Si je comprends bien... les dieux sont de retour, et Oriath est tombée. Cela complique les choses, c'est le moins que l'on puisse dire.
Exilé, je pense que le Syndicat est en train de préparer un nouveau gouvernement. Les Templiers étaient cruels, mais au moins ils étaient mortels. Si le pouvoir du Syndicat continue de croître, ils seront en mesure de régner sur Wraeclast et même au-delà, sans jamais craindre de représailles. Et nous, pauvres mortels, nous n'aurons d'autre choix que de servir ou d'alimenter leur cycle sans fin de morts et de renaissances. -
Le monde est une vieille pierre rigide inébranlable et nous ne sommes que de l'eau qui glisse sur sa surface, ne laissant derrière qu'une trace éphémère avant de disparaître dans son épiderme. Nos vies sont si courtes que jamais la pierre ne semble changer.
Pourtant, au fil du temps, la pluie est tout à fait capable de transformer une pierre. De simples gouttelettes apportent de minuscules contributions qui, lorsque cumulées, en émoussent les rugueux contours. Mais il n'y a pas de grand dessein à l'œuvre. Nul individu ne façonne la pierre en une forme utile. Ne sont à l'œuvre que les seules forces naturelles. Le chaos.
Mais que se passerait-il s'il en était autrement ? Qu'arriverait-il si quelqu'un guidait la pluie ? Quelqu'un capable de prévoir bien au-delà que nous le permettent ces vies éphémères ?
Quel nouveau potentiel révèlerions-nous alors ? -
Qu'avez-vous appris de nouveau aujourd'hui ? Cette semaine ? Quels sommets avez-vous atteints au cours de votre existence ? Si vous mouriez en ce jour, quelle part de votre apprentissage serait perdue à jamais ?
En tant que collectivité, nous évoluons en bâtissant sur des connaissances acquises antérieurement. Nous empilons des briques sur d'autres briques posées par nos prédécesseurs. Trop souvent, des avancées cruciales se perdent à cause d'une mort prématurée, laissant ainsi un vide dans le mur que nous érigeons. Combien de temps faut-il attendre avant que quelqu'un ne parvienne à grimper assez haut pour reprendre la construction là où elle a été laissée en suspens ?
Nous ne pouvons tous vivre pour toujours. Des sacrifices sont nécessaires. Mais avec suffisamment de temps pour édifier notre savoir, ce que nous devons alimenter avec le sang de nos frères et sœurs aujourd'hui viendra sans coût demain. -
Chaque grand mouvement a ses détracteurs — les pouvoirs en place combattent naturellement toute chose qui vient menacer leur domination. Mais l'acier n'est pas forgé à l'air frais. Il est forgé dans la chaleur d'une fournaise.
L'avènement de la fournaise approche, mes frères et sœurs. Ils tenteront de nous détruire, de nous monter les uns contre les autres et de nous mettre dans des situations sans issues, mais nous devrons rester unis quoiqu'il advienne.
Même si pour l'heure nous rampons dans la boue en agissant dans le secret et le silence, nous sommes destinés à devenir les sauveurs de Wraeclast. Chaque sacrifice n'est qu'une brindille consumée dans les flammes de notre forge. Le jour viendra où notre lame aura été façonnée en une arme redoutable qui nous permettra de fendre le spectre de la mort une fois pour toutes. -
Ceux qui meurent sont enterrés. Les insectes se repaissent de leurs restes. La pourriture s'installe… Des existences entières réduites à l'état de rebuts, d'engrais pour nourrir l'herbe poussant à la surface. Mais l'âme, oh, l'âme… L'âme ne nourrit pas la terre. Elle dérive dans l'éther, invisible, inexploitée, inutilisée. Elle s'oblitère.
Y a-t-il plus grand gaspillage de la vie que celui de laisser l'âme disparaître dans le néant ? Nous espérons plus, nous désirons plus, mais, ici et maintenant, nous disposons d'outils qui nous garantiront qu'aucun au-delà ne sera jamais nécessaire. Nous disposons d'outils qui nous permettront de construire une utopie ici, à Wraeclast, grâce à la thaumaturgie. La seule chose qui nous manquait était le temps, mais les Cornes nous l'ont donnée.
Mes frères et sœurs, un nouvel empire est en train de se bâtir et nous en sommes les fondateurs. Ceux qui mourront pour notre cause vivront en chacun de nous et leurs noms demeureront gravés dans les fondations de notre utopie. -
Le peuple a besoin d'un dirigeant fort. Tandis qu'Oriath déborde et se répand sur Wraeclast, les dépossédés et les affamés cherchent à se tourner vers quelqu'un qui saura les protéger. C'est pour l'instant une question de survie, mais, bientôt, une véritable société émergera et quelqu'un devra alors s'avancer pour prendre les rênes du pouvoir.
Une cité ne se construit pas en un jour, ni même en une vie. La cité de Sarn n'a cessé de se bâtir qu'au moment où elle s'est embrasée. Avec tant de mains impliquées dans sa construction, des fissures et des glissements étaient inévitables. Des gens devaient forcément tomber dans les interstices. Des factions devaient immanquablement se former.
Oriath n'a pas appris des erreurs de Sarn, mais on ne peut le lui reprocher. La mort d'un dirigeant a toujours dispersé la direction d'un empire aux quatre vents et elle le fera toujours.
Avec une Reine éternelle, c'est un problème auquel nous n'aurons plus jamais à faire face. - Metamorph
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Qu'est-ce qui fait de vous ce que vous êtes, ou qui fait de moi ce que je suis ? Certains affirment que c'est l'âme, une chose intangible qui existerait avant notre naissance et qui perdurerait après notre trépas. Cependant, j'ai vu en ces contrées des âmes qui foulent la terre sans rien pour les distinguer des rats ou des rhoas.
Non, il y a autre chose. Une chose que personne n'a encore découverte. Un chuchotement, une flamme scintillante qui brûle chaque parcelle de notre être jusqu'à ce qu'elle s'éteigne. Mais qu'adviendrait-il si nous parvenions à la capturer avant son extinction ? Si nous la mettions en bouteille ? Si nous la conservions et, qui sait, lui fournissions une nouvelle mèche qui lui permettrait de brûler à nouveau ?
Il ne manque pas de bêtes féroces dans les parages. Tuez-en quelques-unes, prélevez certains de leurs organes et rapportez-les-moi. Ensemble, nous découvrirons l'essence du soi. -
Avez-vous maintenant une meilleure idée de ce à quoi nous sommes confrontés, Oriathéen ? Voilà ce qui sommeillait dans les créatures qui rôdaient à proximité. Quelle noirceur dort en moi ? En vous ? En réussissant à la faire sortir, parviendrons-nous à mettre au grand jour ce qui fait de nous… ce que nous sommes ?
Méditez bien là-dessus, car lors de notre prochaine rencontre, nous nous lancerons à la recherche de la réponse. -
Mon maître était au courant des machinations fomentées par l'élite des Templiers dont Piété faisait partie. Je ne peux m'empêcher de me sentir des affinités avec elle : nous avons tous deux renoncé à nos véritables noms, bien qu'elle l'ait fait de son plein gré, et nous avons tous deux cherché à devenir quelqu'un. Là où nous différons, c'est par la manière dont elle a réussi à se faire connaître. Je comprends fort bien sa soif de savoir, mais je ne peux approuver ses méthodes employées pour l'étancher.
S'il s'avère vrai qu'elle a voulu se racheter lors de ses derniers instants, alors cela jette une lumière intéressante sur notre exploration de la Noirceur. Peut-être est-ce notre mortalité qui nous pousse à faire le bien, à réprimer nos pulsions primaires… Nos actions nous survivent, après tout. -
Ces échantillons que vous avez récupérés, aussi répugnants soient-ils, renferment d'innombrables secrets. La chair, le sang, les os et les tendons ne sont qu'un voile, un masque qui dissimule ce qui nous anime réellement : la Noirceur intrinsèque. Les pulsions, les instincts primaires que nous réprimons, trop souvent en vain. Cette Noirceur se tapit en nous dans l'attente d'un instant de faiblesse — de cet instant qui lui permettra de prendre le dessus sur notre libre arbitre. Un meneur d'esclaves cruel et invisible.
Mais il nous est possible de l'amadouer pour le faire sortir…
Mon maître appelait ceci l'Eau du Pécheur, une préparation qu'il a cherché à parfaire toute sa vie durant. Il en administrait à ses enfants et gribouillait des notes tandis qu'ils me battaient. Honnêtement, je ne crois pas que sa mixture était plus efficace que son élixir d'immortalité, mais cela n'a pas adouci leurs coups pour autant.
Sa formule était inexacte, mais son idée de base était sensée. Vous allez bientôt constater que la mienne, elle, fonctionne parfaitement.
Veuillez déposer les échantillons dans le bocal et dégainez vos armes. Vous allez faire la rencontre de la Noirceur qui nous anime. -
Améliorations supplémentaires du Fluide de préservation
4 parts de Poudre fine et pure de Gemme de vertu
4 parts d'Acide trarthien dont on a retiré l'humidité superflue
2 parts d'Umbra aqueux distillé
2 parts de Sulfite thaumatique dans sa forme la plus cristalline
1 part de Sulfite voltaxique préalablement conservé dans l'eau glacée pendant une nuit
1 part de sang (non coagulé)
1 part d'Eau bénite d'Innocence
Mélanger lentement et prudemment le sulfite thaumatique avec la poudre de vertu, en ajoutant l'acide trarthien une part à la fois jusqu'à ce que l'acide adopte une teinte verte répugnante. Attendre que la poudre se dissolve complètement.
Ajouter en même temps l'umbra aqueux et le sang. S'assurer que le sang est parfaitement frais. La coagulation était la cause de l'échec de la dernière fois et le garçon en a payé le prix. Mélanger rapidement pour éviter la séparation du sang et de l'umbra. L'ichor qui en résultera moussera en dégageant des vapeurs étourdissantes.
Ajouter lentement le sulfite voltaxique en évitant le contact avec la peau. Remuer pour faire remonter les corps impurs à la surface, puis écumer.
Ajouter l'eau bénite et boire immédiatement.
Quelques notes ont été gribouillées séparément
Le sujet refuse d'ouvrir la bouche. Je l'ai envoyé chercher les chaînes. Je prie pour que ce contretemps ne gâte pas le mélange, car celui-ci se détériore toujours très rapidement.
Résultats :
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Pour faire apparaître une créature de noirceur, nous utilisons la chair des morts. Nous la détruisons, en soutirons la malice qui l'habite et lui donnons corps. Mon espoir est qu'un jour nous réussissions à faire l'inverse : détruire cette noirceur tout en laissant la chair intacte.
Pour parvenir à cette fin, j'ai fait l'acquisition d'un liquide d'une infinie rareté, qui ne connaît pas d'équivalent dans ce monde : l'essence même d'un être humain. Son âme, pour ainsi dire. L'individu à qui elle appartenait était d'une cruauté sans bornes, ou du moins c'est ce qu'on raconte, mais il n'était pas exempt de quelques sursauts de gentillesse. Ce liquide est suffisamment puissant pour être injecté dans une entité tout aussi cruelle et se voir octroyer une seconde vie.
Maintenant, imaginez si nous pouvions ensuite détruire la Noirceur. Cette âme cruelle en serait-elle purifiée ? Pourrait-elle être ramenée, non seulement à la vie, mais du précipice de la damnation ?
Tel est mon véritable objectif. - Berek and the Untamed
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« Elle supplia la Terre d'épargner son fils ;
Par amour, la Terre accepta.
Aux autres éléments, elle ne parla pas
Et par rancune, ils complotèrent. »
- Berek et les Indomptés -
« Berek se cacha des éclairs rageurs de la Tempête
Dans les bras du Givre indifférent
Repoussé par la glace, aveuglé par les blizzards
La Tempête fit rage en vain
Pendant que Berek dormait. »
- Berek et les Indomptés -
« Sur le passage glacé du Givre
Berek railla et se moqua
Jusqu'à ce que la Flamme furieuse vienne lécher la montagne
Berek s'échappa au milieu de la neige fondue
Et des gémissements torturés du Givre. »
- Berek et les Indomptés -
« La Flamme léchant ses talons
Berek invectiva les nuages
Jusqu'à ce que la Tempête vengeresse crache sa pluie
Et Berek tint bon
Alors que la Flamme hurlait, fumait
Puis fuit. »
- Berek et les Indomptés -
« Lune après lune Berek se moqua
Des trois grands Indomptés
Jusqu'à ce que la malice d'un frère
Ne tue la haine de l'Autre
Et Berek chassa
Seul et libre. »
- Berek et les Indomptés - La Reine
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Les nobles ont voulu lui prendre son trône.
Elle a laissé les paysans prendre leurs richesses.
Les paysans ont voulu lui prendre ses richesses.
Elle a laissé les soldats prendre leurs têtes.
Les soldats ont voulu lui prendre sa tête.
Elle s'est assise sur son trône
et s'est mise à pleurer. -
Les soldats ont pris d'assaut la salle du trône.
Les gardes les ont repoussés.
Les paysans ont maîtrisé les gardes.
Les nobles ont payé pour être épargnés.
Les nobles se sont emparés de son trône ;
ainsi dans les bois est-elle allée se réfugier. -
Se dépouillant de son passé royal,
elle s'est forgé un nouveau destin.
Sacrifiant les joies éphémères des Hommes,
elle a choisi l'emprise éternelle de la nature.
Saisissant son seul véritable souhait,
elle a enfin trouvé la paix. - La déesse
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Elle peint son offre dans des teintes malfaisantes
Un sourire blanc cassé, une contusion élégante.
Au fléau naissant, une ruse elle chante :
« Moi dans votre main, je serai votre seule amante. » -
Son objectif semble atteint, le serment est accompli.
La rouille estompe son sourire avec le dernier démon tué.
Les braises s'éteignent, mais l'espoir lui brûle les lèvres :
« Une ancienne flamme à nouveau attisée peut définir notre éclipse ! » -
Une jeunesse de contraintes ; une vieillesse de mépris.
La promesse d'un pouvoir trop rare ; la parole tenue d'une incomparable furie.
Ça ne te suffit pas ?... Très bien. Maintenant je suis les deux, et en même temps une autre.
Laisse-moi te tenir la main, chérir tes talents et raviver sans faute
La flamme consommée. Du calme très cher, pas un mot, même.
Transmise, trahie... chérie. Je suis enfin la troisième.